Mézériat
(Accueil)

ALBAN Lucien
BANAND Alexandre
BASSET Maxime
BERTHILIER Marcel J M
BONHOMME Pierre
BOZONNET Lucien
BREVET François
BUATHIER Jean Marie
CALEN Prosper
CHAMBARD André Hippolyte
CLERGET Adolphe
DAUJAT Jean Baptiste
DESMARIS Albert Clovis
DRESIN Hippolyte
DUFOUR Octave
EVIEUX Benoit
EVIEUX Claude Frédéric
FERRY Émile
GATHERON Elisée
GENTON Louis Adalbert
GRANGER Léon
GUERIN Alphonse
JOSSERAND Auguste
LECHANCE Auguste
LONGERON Jean
MANIGAND Marcel
MARECHAL Georges
MATRAS Alexandre
MATRAS Louis
MERCIER J M Eugène Alexandre
MESSON Joseph
MILLET Alphonse
NALLET Anthelme
NEVORET Emile
NIZET Clément
PAQUET Frédéric
PERNODAT Fulgence
PERRAT Aimé
PERRAT Philippe
POMATHIOS Théodore
PONCET Jean Claude
PONCET Maxime
POUTOT Ernest
PREVEL Jean Marie
ROUSSET Benoit
ROUX Alexandre
ROUX André Hippolyte
SIMARD Joseph
TRANCHON Léon






 

 

JOSSERAND Auguste Hippolyte


Ses origines

Auguste JOSSERAND est né à Mézériat au bourg le 19/11/1892.
Son père Pierre Claude Maurice avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née MANIGAND avait 28 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Auguste JOSSERAND mesurait 1.65 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Mézériat 1896 - Curtalins -

 - Maurice Joanny.
 - Marcel Antoine né à Mézériat au hameau de Curtalins le 22/04/1901; marié à Mézériat le 27/12/1924 avec Hélène BOURDON (les parents avaient déjà eu un fils prénommé Marcel Antoine décédé à l'age de 5 ans le 6/06/1900.

(
Recensement Mézériat 1901 - Curtalins -


Recensement Mézériat 1906 - Le bourg -


Recensement Mézériat 1906 - Montfalcon -


Au moment du conseil de révision Auguste JOSSERAND exerçait le métier de cultivateur.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 20/03/1913 au titre du 2e régiment de Dragons.

La guerre

Auguste JOSSERAND passe au 14e régiment de Dragons le 1/08/1915 puis au 8e régiment de Dragons le 1/06/1916.
Il disparait le 29/05/1918 à Juvigny (Aisne).
Présumé prisonnier son décès sera finalement fixé au 29/05/1918 par le tribunal de Trévoux le 12/04/1921.

Historique du 8e régiment de cuirassiers.

dont extrait : Le 29, à 1 heure du matin, le 2e bataillon reçoit l'ordre de se porter, de la ferme de Valpriez, à l'est de la voie ferrée de Juvigny à Bagneux, entre Juvigny et la cote 159 (2 kilomètres au nord de ce dernier village), pour recueillir et soutenir les éléments de la 151e D. I., qui combattent en retraite, épuisés et désorganisés par deux jours de lutte. Le bataillon s'ébranle dans la nuit et se porte en avant par Bagneux et la ferme de Montécouvé. Au lever du jour, lorsqu'il débouche à l'est de la voie ferrée sur le plateau uni et découvert, il est accueilli par un feu intense de mitrailleuses ennemies. Le commandant DE L'ISLE parvient cependant à établir sa ligne de résistance, en abritant ses groupes de combat derrière le talus de la voie ferrée. Il est en contact à gauche avec le 407e R. I., mais, à droite, la 7e compagnie (lieutenant BAZIN) n'a aucune liaison avec les troupes voisines. Des groupes amis résistent peut-être encore dans Juvigny, le commandant donne l'ordre à la compagnie BAZIN d'avancer vers le village pour leur tendre la main. Sur les lisières du village la fusillade éclate, le lieutenant LECLERC avec deux sections engage un vif combat. Le capitaine adjudant-major COSTA DE BEAUREGARD, venu en reconnaissance, est grièvement blessé; il a l'énergie de retourner près de son commandant pour lui exposer la situation. Celui-ci se trouve près de la voie ferrée, il est venu au milieu de ses tirailleurs. C'est là qu'il trouve une mort glorieuse, frappé d'une balle d'avion.
Le bataillon est privé de ses chefs au moment où l'ennemi redouble ses attaques. Il est menacé d'encerclement sur sa droite, décimé par l'artillerie et les mitrailleuses. Vers 16 heures, il est entraîné dans le repli général de la ligne. Encadré par le 407e R. I. et le 6e chasseurs d'Afrique, il fait de nouveau front à la lisière des bois, au sud-ouest de la ferme Mareuil.
Pendant la nuit les unités sont remises en ordre, et le 30, à partir de 6 heures du matin, elles repoussent toutes les attaques de l'ennemi.