COINTY Claude
Ses origines
Claude COINTY est né à Rancé le 4/06/1874.
Son père Jean avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née VALENCOT avait 33 ans.
Ses parents se sont mariés le 16/11/1864 à Rancé.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude COINTY mesurait 1.62 m; il avait les cheveux noir et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Claude COINTY avait 2 frères :
- Jean Claude né le 18/05/1867 à Rancé, marié et veuf de Marie DURAND,
remarié à Rancé le 20/11/1891 avec Marie Louise BUCHAILLE; décédé le
21/04/1893 à Rancé.
- Jean né à Rancé le 20/07/1886; décédé le 24/04/1929 à Misérieux.
Au moment du conseil de révision Claude COINTY exerçait le métier de
cultivateur à Mizérieux.
Son père était décédé le 1/12/1886 et sa mère résidait à Rancé.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "fils ainé de veuve".
Il est incorporé au 149e RI le 12/11/1895.
Il est libéré le 22/09/1896 et se retire à Mizérieux.
En 1897 il réside à Rancé puis revient à Misérieux fin 1898 début 1899.
Claude COINTY se marie à Misérieux le 27/12/1898 avec Marguerite PELOSSE
demeurant et née à Misérieux le 14/08/1875 (elle se remariera à
Misérieux le 11/08/1919 avec Jean COINTY le frère de Claude).
Recensement Misérieux 1906 - Clef Germain -
- Claude né à Misérieux le 28/10/1899; décédé le 25/07/1922 à Misérieux.
- Jean Marie né le 3/05/1903 à Misérieux; marié à Toussieux le 29/01/1927
avec Françoise LONGEFAY; décédé à Trévoux le 3/06/1986.
Recensement Misérieux 1911 - Clef Germain -
Liste électorale Misérieux 1914.
La guerre
Claude COINTY est mobilisé le 13/08/1914 au 223e régiment d'infanterie.
Il est tué à Reillon (Meurthe et Moselle) le 22/06/1915.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Dans la nuit du 19 au 20 juin, les deux bataillons
attaquent les organisations ennemies situées à cheval de la route
Reillon-Gondrexon
(bataillon DUNOD), jusqu’à la cote 293 incluse (bataillon BERTHELOT).
Malgré la bravoure déployée, au petit jour les objectifs ne sont pas
tous atteints et l’ennemi contre-attaque avec ses réserves. Le 223e se
cramponne au terrain et conserve ce qu’il a conquis dans la nuit. En fin
de journée, une brillante charge à la baïonnette, à laquelle participent
un peloton de la 20e compagnie, la 23e compagnie, permet à nos troupes
de briser la résistance ennemie et de faire de nombreux prisonniers. Le
223e s’installe dans les tranchées allemandes et organise rapidement ses
nouvelles positions pendant les jours suivants. Cette lutte, âpre et
violente, a causé des pertes sévères au Régiment, particulièrement au
bataillon DUNOD. Parmi les morts, se trouve le capitaine MARGOT,
mitrailleur, dans les blessés : sous-lieutenant REMILLIENNE, mort le
lendemain de ses blessures ; capitaine GAZIER, lieutenants MIGONNET,
NOEL, ce dernier très grièvement, et mort des suites de ses blessures le
25 avril 1916.
Quelques jours après, le Régiment est retiré des tranchées et viens se
reformer à Manonvillers, pour remonter bientôt en ligne : le bataillon
BERTHELOT dans le secteur de Saint-Martin, le bataillon DUNOD dans le
secteur de Veho.
Extrait des pertes du régiment.
Ci dessous JMO du 223e RI
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