Misérieux
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DUTANG Etienne


Ses origines

Etienne DUTANG est né à Mizérieux au bourg le 31/08/1884.
Son père Pierre avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née BRANCIOT avait 23 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Etienne DUTANG mesurait 1.61 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Misérieux 1896 - Le bourg -

 - Stéphane  1886-1969
 -
Marie Claudine  1894-1971
 -
Jean Marie  1900-1977
 -
Françoise  1906

Benoite est la fille de Jeanne Marie; elle a pris le nom de SIMON lors du mariage de sa mère avec Benoit Claude SIMON le 16/02/1920; mariée le 12/09/1925 à Trévoux avec Jean Antoine BOUVIER.


Au moment du conseil de révision Etienne DUTANG exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé le 9/10/1905 au 23e RI.
Il bénéficie d'une dispense article 21 (Ainé d'une famille de 7 enfants) postérieurement à son incorporation.
Il est libéré le 9/10/1906.
Il va résider à Reyrieux en 1907; à Lurcy en 1908.

Fin 1911 il est à Dracé chez CROTTE aux Andrés et enfin en 1912 il est à Saint Etienne sur Chalaronne chez GOIFFON au Caillat.
Etienne DUTANG était célibataire.

La guerre

Etienne DUTANG est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il disparait au combat de Méhoncourt le 25/08/1914.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 10/11/1920.

Le 223e quitta Bourg, le 6 août, et fut transporté à Aix-les-Bains où, pendant quinze jours, il fut soumis à une instruction militaire et à un entraînement intensifs destinés à lui donner la cohésion nécessaire. Le 19 août, il est enlevé en chemin de fer et transporté en Lorraine ; il débarque, l’état-major et le 5e bataillon (VIDAL), à Charmes, le 6e bataillon (LASSAVE), à Damelevières. Les deux bataillons se rendent par route à Méhoncourt (13 kilomètres sud-ouest de Lunéville), où ils arrivent le 21. Un groupement provisoire affecte le Régiment à la 147e brigade (général DURUPT). Il reçoit l’ordre de construire des tranchées de part et d’autre de la route Bayon Lunéville, pour arrêter l’invasion allemande à la suite de la retraite de Morhange. Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les trachées entre Méhoncourt et Romain, en première ligne ; il est soumis à un violent bombardement qui ne lui cause que des pertes très légères. Le bataillon VIDAL est en deuxième ligne.
Le 25 août, au matin, l’ordre d’attaque est donné. Le 223e est en première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa gauche, il est en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la conquête de ses objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène pendant toute la journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt ; pendant la progression, il est soumis à des feux d’enfilade très meurtriers partant de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers tués, lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député de l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quat
orze officiers blessés dont le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six cents hommes tués, blessés ou disparus. A la suite de ce combat, l’ennemi se retire sur Lunéville.


223e RI - 19e compagnie - extrait des pertes du 25/08/1914.