Misérieux
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LUIZY Benoit


Ses origines

Benoit LUIZY est né le 22/12/1892 à Misérieux.
Son père Louis avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née FRAY avait 29 ans.
Benoit, Etienne et François LUIZY étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit LUIZY mesurait 1.72 m; il avait les cheveux blond et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Misérieux 1896 - Le Chanay -




Recensement Misérieux 1901 - Le Chanay -

 - Louis Benoit né à Misérieux le 2/04/1899; marié à Misérieux le 7/01/1922 avec Marie Louise CHAGNEUX.


Recensement Misérieux 1906 - Le Chanay -


Recensement Misérieux 1911 - Le Chanay -


Au moment du conseil de révision Benoit LUIZY exerçait le métier.
Il est incorporé le 10/10/1913 au 60e RI.
 

La guerre

Benoit LUIZY disparait le 29/08/1914 à Framerville (Somme).
Son décès est fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 29/09/1920.

Historique du 60e RI

dont extraits : Le 29, le régiment est alerté au petit jour et se porte sur Rosière, Rainecourt, Proyart et Framerville. Les avant-gardes de l'armée de von Klück approchent. « Tout semble indiquer l'intention des Allemands de déborder l'armée française par la gauche. » Le 28, ils ont occupé Péronne, le 29 ils attaquent vers 9h 30. Le poids de l'attaque porte surtout sur le 44e et le 60e soutenus par les 45e et 55e chasseurs. Un combat acharné s'engage autour de Proyart, de Rainecourt et Framerville.
Le premier de ces villages est perdu, puis repris et successivement la plus grande partie des corps de la division viennent renforcer les éléments de première ligne qui résistent avec acharnement à la poussée ennemie, malgré l'effet moral puissant produit par les « gros noirs » que l'on entend pour la première fois et qui seraient capables de jeter le trouble dans des troupes moins bien trempées. Le capitaine FAUCOMPRE, de la 1ère compagnie, est tué en s'obstinant à rester debout. 8 Le général BERGE, commandant la brigade, est blessé et il passe son commandement au colonel BOURQUIN, et le commandant de PIREY dirige désormais le régiment. La 8e compagnie, chargée de délivrer une batterie du 47e qui est en péril d'être prise, part à l'attaque. Le capitaine DENNY et le lieutenant BONMARCHAND sont tués et reposeront par la suite dans la même tombe. Le lieutenant DUPUY continue la charge qui dégage la batterie. La 3e compagnie, capitaine REVERCHON, reçoit l'ordre vers 11 heures d'attaquer la cote 80 derrière laquelle se trouve une batterie de 77 allemande. En cinq minutes la compagnie est balayée et son chef est atteint d'une balle qui lui fracasse la mâchoire. Le cycliste GENDRE, tué depuis, se fit alors remarquer par son sang-froid et son courage extraordinaires, en portant les ordres à travers champs dans les conditions les plus difficiles. Pendant ce temps, le 3e bataillon est en réserve. Il reçoit l'ordre d'aller renforcer le 2e , en même temps que le 35e et le 42e commencent à entrer en ligne. Mais le C. A. envoie bientôt l'avis de rompre le combat et de faire un mouvement de repli sous la protection du 35e . Le mouvement de rupture, très difficile à exécuter en plein jour et dans des conditions particulièrement délicates, est commencé à partir de 17h 30. Ce fut l'occasion de pertes très sensibles pour les troupes engagées. Il se fait néanmoins en deux colonnes, lentement et en bon ordre.
Beaucoup de blessés restèrent sur le terrain faute de moyens de transport. Les Allemands tardèrent beaucoup à relever nos blessés. Quelques-uns, se traînèrent ou furent transportés dans une grange, les autres laissés sur le terrain y succombèrent pour la plupart, une partie, cependant fut sauvée par des habitants d'Amiens, en particulier MM. FRANÇOIS Lionel et Bugniez PIRIMAGNY, prévenus au bout de cinq jours par un vieillard de Proyart.
Les morts du régiment furent inhumés sur place ou au cimetière de Framerville où le curé en recueillit 60. L'ennemi subit lui aussi de très grosses pertes : 2.000 tués furent, assure-t-on, le prix de son succès. On releva trois Allemands pour un Français sur le champ de bataille, et le capitaine allemand KIETZMANN, du 49e R. I., écrit sur son carnet de route à la date du 29 août : «Pour la première fois nos troupes se sont trouvées aujourd'hui en face des troupes françaises de l'active, paraissant à peu près fortes d'une brigade sur un front étendu et qui aurait pour mission d'arrêter notre marche en utilisant merveilleusement le terrain. » Cette brigade, c'était la 27e . Le 60e y était allé magnifique ment de toute son énergie.