Misérieux
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POUPON Claude
Ses origines
Claude POUPON est né à Misérieux le 8/06/1898.
Son père Jean avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BRASIER avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude POUPON mesurait 1.64 m; il avait les cheveux noir et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Misérieux 1901 - Le grand chemin - (Claudine semble
être une erreur; en fait il doit s'agir de Claude).
Recensement Sainte Euphémie 1906 - Le Bois -
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Céline Eugénie née le 2/04/1902 à Sainte Euphémie.
-
Marie née le 30/11/1891 à Misérieux.
Recensement Sainte Euphémie 1911 - Le Bois -
Au moment du conseil de révision Claude POUPON exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Claude POUPON est incorporé le 2/05/1917 au 2e régiment de zouaves.
Il passe au 3e régiment de zouaves le 16/10/1917 puis au 2e régiment de
zouaves le 9/04/1918.
Il est affecté au 1er régiment mixte de zouaves et tirailleurs 9e
compagnie 7e régiment de tirailleurs le 11/07/1918.
Il est tué le 18/07/1918 à Saint Bandry (Aisne).
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1er régiment mixte de zouaves et tirailleurs |
Dont extraits :
Le 12 Septembre 1914, à MERIGNAC, près BORDEAUX le 2°
Régiment de Marche de la 3° Brigade du Maroc, est constitue avec trois
bataillons venus du MAROC :
- le 1er Bataillon CORNUT du 2° Zouaves du Groupe de TAZA
- le 2e Bataillon RETZ du 3° Tirailleurs I du MAROC
- le 3e Bataillon MARQUET du 7° Tirailleur Occidental Ce nouveau régiment
est placé sous les ordres du Lieutenant-colonel VRENIERE. La brigade,
dont l'autre régiment était le 9° Zouaves (Lieutenant-Cotonet NIESSEL)
était commandée par le Colonel CHERRIER.
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Les pertes subies dans la région de MONTGOBERT ont nécessité une
réorganisation du Régiment : celui-ci à été envoyé au camp de CHAMPLIEU,
où un renfort de 600 tirailleurs lui a été envoyé. Il est maintenant
prêt à fournir l'effort qu'on va lui demander; il est dans une forme
splendide.L'alerte est donnée dans la nuit du 14 au 15 Juillet et les ordres
préparatoires reçus font prévoir une opération de grande envergure de la
Xe armée; le 17 Juillet, les préparatifs de la bataille sont commences.
Le 18 Juillet, le bruit de nos «tanks» se rendant à leur position de
départ, déclenché le barrage d'artillerie
adverse quelques minutes avant 4 heures 45 (heure de notre attaque).
Aussi, les vagues d'assaut s'élancent - elles sous un feu violent.
Malgré l'éclatement des projectiles, l'assaut donné par les unités du
régiment a été irrésistible Comme une trombe, les vagues ont déferlé sur
les 1ere et 2ème positions ennemies, capturant 1100 prisonniers et un
matériel énorme, 20 pièces d'artillerie, lourde et 7 de campagne.
A 9 heures, les 1ers éléments du régiment s'accrochent aux arêtes du,
plateau situe à l'Est de SACONIN & BREUIL.
Mais sur ce plateau qui domine la vallée de la CRISE et qui est la clef
de SOISSONS, les Allemands ont accumulé tous les moyens de défense;
s'ils sont enfoncés, leur flanc est percé et leurs troupes, aventurées
jusqu'à la MARNE, perdues sans secours. Aussi la résistance de l'ennemi
est-elle acharnée et l'élan de la Division est-il brisé net.
Le 19 Juillet, l'attaque est renouvelée. Le tir des mitrailleuses
ennemies nous cause des pertes sensibles et le Régiment avance
péniblement, cette fois de 1400 mètres.
Cependant, malgré toutes les réactions de l'ennemi, nos solides troupes
conservent leur gain sans reculer. Il en est de même les jours suivants.
Nous tenons ferme toujours malgré les énormes pertes subies. Le 1er
mixte inébranlable, n'aura jamais reculé.
Aussi, le 28 Juillet, le Lieutenant-colonel MOREAUX qui commandait le
Régiment, pouvait-il dire: «Cette bataille a été pour le Régiment la
plus «belle journée de la guerre, tant par les résultats «obtenus que
par l'effet même de la victoire;» Le même jour, le Régiment est relevé
après avoir perdu : 3 Officiers tués et 9 blessés, et 796 hommes de
troupe.
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