Mogneneins
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TAPONAT Jean Antoine
Ses origines
Jean TAPONAT est né le 26/04/1896 à Mogneneins au hameau de
Flurieux.
Son père Jean Etienne avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née VIVIER avait 31 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean TAPONAT mesurait 1.62 m; il avait les cheveux et les yeux noir.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mogneneins 1911 - hameau de Flurieux -
Il était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
La guerre
Jean TAPONAT est incorporé le 9/04/1915 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 2/12/1915.
Il est blessé le 31/08/1916 à Curlu dans la Somme (blessure à l'épaule
par un éclat d'obus).
Il est tué le 16/04/1917 à Loivre dans la Marne.
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Historique du 23e RI |
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Extraits historique 23e RI : Le
16 avril, à 3
heures du matin, le 23e occupe ses emplacements de départ pour
l'attaque ; ce mouvement s'exécute sous un bombardement assez
vif, au cours duquel un obus frappe mortellement le commandant
du 3 e bataillon (capitaine de Chatouville).
Le terrain sur lequel le 23e va se porter à l'attaque est
constitué par une plaine légèrement ondulée hérissée des
défenses que les deux adversaires y ont accumulées depuis que
la. guerre s'est stabilisée dans cette région, à l'automne 1914.
Cette plaine est dominée par le massif de Brimont dont elle est
séparée par le double obstacle du canal de l'Aisne (à peu près
desséché) et de la voie ferrée de Reims a Laon.
Face au 1er bataillon, les ruines du village de
Loivre, la Verrerie et les hauteurs de Bermericourt
constituent un ensemble défensif très puissant, que l'ennemi a
soigneusement aménagé et qui prolonge vers le nord-ouest les
formidables défenses du massif de Brimont, objectif final
assigné au 2e bataillon.
L'attaque débouche à 6 heures.
D'un seul élan et dépassant rapidement la zone du barrage
d'artillerie ennemie, les 1er et 2e bataillons s'emparent de
toute la première position allemande à l'ouest du canal et
réduisent, en quelques instants, les puissantes défenses du «
bastion de Luxembourg, que le 1er bataillon déborde par la
gauche, et du « Grand-Bois », où des centres de résistance
garnis de mitrailleuses ralentissent un instant la progression
du 2e bataillon. Le 3e bataillon, qui a débouché de la tranchée
des Voltigeurs sous un tir de barrage meurtrier, suit le
mouvement général.
A 7 h. 10, le 1er bataillon a franchi le canal ; le 2e bataillon
l'atteint a son tour, après avoir confié à quelques fractions de
deuxième ligne le soin de nettoyer les quelques îlots de
résistance où l'ennemi tient encore derrière lui.
A 7 h. 35, toute la position du Luxembourg est conquise et
nettoyée; de nombreux prisonniers affluent au P. C. du Régiment.
A partir de 8 h. 30, la progression est reprise sur tout le
front : à gauche, le ler bataillon, en liaison avec la 14e D.
I., marche vers la voie ferrée de Laon ; à droite, le 2e
bataillon progresse vers la Verrerie de Loivre, avec mission
d'atteindre également la voie ferrée.
La lutte est dure, mais l'ennemi, déconcerté par la vigueur de
notre attaque, cède sur tous les points. A gauche, le 1er
bataillon, s'empare à 8 h. 50 d'un ouvrage fermé, situé au
nord-est de la Verrerie ; il signale, à 10 heures, qu'il a
atteint son objectif et fait plus de 400 prisonniers.
A droite, le 2e bataillon se heurte, après le passage du canal
au boyau du « Blanc de Craie « fortement tenu par des
mitrailleuses, la 7e compagnie réduit brillamment cette
résistance : 150 prisonniers (dont 5 officiers) tombent entre
nos mains. Il faut ensuite enlever la Verrerie puissamment
organisée par l'adversaire : le 2e bataillon liquide la question
en 25 minutes et fait encore prisonniers 150 Allemands (dont un
officier supérieur) ; à 11 h. 40, il s'empare de la station de
Loivre et s'installe à son tour le long de la voie ferrée.
Quant au 3e bataillon (en réserve de brigade) qui a continué à
marcher en combattant dans les traces des bataillons de ligne,
il atteint à 10 h. 30 le Moulin du « Blanc de Craie « où il est
remis à la disposition du Régiment.
A midi, le Régiment a atteint la totalité de ses premiers
Objectifs ; il a capturé au total 1.300 prisonniers (dont 30
officiers) et tout le matériel accumulé par l'ennemi pour
s'opposer à notre avance dans ce secteur ; nos pertes s'élèvent
à 52 tués (dont un officier) 39 disparus et 255 blessés dont 5
officiers.
Cette journée glorieuse qui permettait les plus beaux espoirs
sera malheureusement sans lendemain, par suite de l’insuccès de
nos troupes sur d'autres parties du front ; en ce qui concerne
le Régiment, l'attaque du fort de Brimont, qui devait constituer
pour lui le 2e acte de l'offensive, est remise sine die par le
commandement.
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Cimetière de Mogneneins
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