Montceaux
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GARNIER Pierre


Ses origines

Pierre GARNIER est né le 8/01/1880 à Montceaux.
Son père Claude avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née ROBERT avait 20 ans.
Pierre et Benoit GARNIER étaient frères.
La famille habitait le hameau de Saint Maurice.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre GARNIER mesurait 1.61 m; il avait les cheveux et les sourcils châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il était classé 1 2 3 "sait lire, écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Montceaux 1896 - Saint Maurice -

Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Pierre GARNIER est incorporé le 15/11/1901 au 6e régiment d'infanterie.
Il est nommé soldat de 1ere classe le 18/09/1902 et libéré le 18/09/1904.


Recensement Montceaux 1906 - Saint Maurice -

Pierre GARNIER se marie le 22/05/1909 à Montceaux avec Annette CHATELET.


Recensement Montceaux 1911 - Saint Maurice -



Recensement Montceaux 1911 - Les Fourches -



Recensement Montceaux 1911 - En Aille -

Annette CHATELET se remarie le 14/08/1919 à Montceaux avec Henri PHILIPPE veuf de Marie AUDIN.
 

La guerre

Pierre GARNIER est rappelé le 11/08/1914 au 23e régiment d'infanterie.
Il passe au 35e régiment d'infanterie le 23/09/1914.
Il est tué le 25/09/1915 à Souain  La ferme des Wacques dans la Marne.
Il est inhumé à Souain-Perthes-lès-Hurlus à la Nécropole nationale la Crouée (Ossuaire 4)

Historique du 35e régiment d'infanterie - source : jburavand.free.fr/historiques/RI-35.pdf
Site nécropole la Crouée
   

dont extraits :

"Vers la mi-août le régiment s’embarque à la Ferté-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l’ennemi le poids de ses armes.
Pendant cinq semaines, les travaux d’approche entre le moulin de Souain et le bois D.E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au cœur l’espoir d’une victoire prochaine et décisive.
C’était le 25 septembre 1915.
L’heure était enfin venue d’abandonner l’outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme régnait dans la parallèle de départ...
A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait toujours. L’ennemi ayant remarqué de l’agitation dans la tranchée française ouvre alors un feu d’une extrême violence.
Mais cela n’arrête pas l’élan et à 9 h.15 notre artillerie allonge son tir, nos compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles qui sifflent de tous côtés vont en courant à l’attaque.
Le feu des mitrailleuses devient tellement violent que l’assaut parait un instant brisé et qu’une nouvelle préparation d’artillerie est faite sur le bois D.E. où l’ennemi a des organisations défensives particulièrement puissantes.
La canonnade terminée, le bois D.E est enlevé et nous faisons 426 prisonniers.
Malgré des pertes élevées, il faut aller de l’avant et alors on franchit la première position allemande pour aller d’un seul bond jusqu’au bois Frédéric II.
La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le lendemain à 5 h.30. Les compagnies étaient très éprouvées, le 1er bataillon n’avait guère plus de 80 hommes. "



Souain