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PONTET Claudius


Ses origines


Claudius PONTET est né à Saint Etienne sur Chalaronne le 2/03/1890.
Son père, Eugène, avait 27 ans et était sabotier.
Sa mère Mariette née LAROCHE avait 21 ans et était couturière.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius PONTET mesurait 1.68 m ; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux orange verdâtre.
Il avait des taches de rousseur.
Au niveau instruction générale il était classé "3" sait lire, écrire et compter.
Lors de son passage au conseil de révision sa mère était déjà décédée.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement saint Etienne sur Chalaronne 1896 - Le bourg -

Claudius PONTET était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de garçon coiffeur.
Il résidait au Rainey en Seine et Oise (canton de Chaulnes).
 

La guerre

Claudius PONTET est incorporé le 1/10/1912 au 44e régiment d'infanterie.
Il décède à Vic sur Aisne suite à des blessures de guerre le 26/09/1914.

Historique du 44e régiment d'infanterie

Dont extraits :
"Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division s'installe sur la rive droite.
Les jours suivants, malgré de furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne.
Des combats incessants se livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.
Quelques engagements lui permettent ensuite d'améliorer ses positions et, jusqu'en décembre, il organise l'occupation, prépare le terrain dont il a la garde pour la résistance ou pour l'attaque. "