Montmerle
(Accueil)

Berger Adrien
Besson Marc
Boisson Antoine
Bourloux Gilbert
Broyer Claude
Campy Louis
Cattin Joanny
Chassagne Antoine
Chevrolat Benoit
Collet François
Collet Jean
De la Seiglière Jean
Debuis François
Duterre Charles
Duterre Pierre
Elie Georges
Garnier Benoit
Genillon Claude
Grisard Ernest
Guillard Marius
Guillon Claudius
Guillon Joseph
Guillon Léon
Guillon Tony
Jeune Claude
Lacarelle Antoine
Montange Jean
Paturel Marius
Pin Aimé
Pivet Antoine
Poncet Julien
Querelle Louis
Raphanel Antoine
Rochard Gabriel
Romand Eugene
Rousset Philibert
Rozier Edmond
Serthelon Jean
Sutty François
Sutty Nicolas
Thete Louis


BESSON Marc Antoine

Ses origines

Marc BESSON est né le 28/04/1895 à Montmerle.
Sa mère âgée de 36 ans était rempailleuse de chaises à Montmerle.
Elle habitait à la Croix Pierron.

Marc BESSON est né de père inconnu.


Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marc BESSON mesurait 1.68 m, avait les cheveux roux, les yeux marron, le front moyen et le visage long.
Au niveau instruction le conseil de révision lui avait donné le niveau 2 : "sait lire et écrire".
Il devait donc avoir des difficultés à compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Montmerle 1901 - Rue d'Amareins -

Il était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.

La guerre

A 19 ans il est incorporé à compter du 16/12/1914 au 172e régiment d'infanterie.
Il passe au 97e régiment d'infanterie le 24/05/1915.

Il est tué le 25/09/1915 à 13 heures à Souchez dans le Pas de Calais.

Faits de guerre du 97e régiment
http://www.dumoul.fr/mili/14-18/regiments/97eRI/historique/historique.php#mozTocId59472

dont extrait :

La nouvelle offensive est fixée au 25 septembre. Elle aura lieu en Champagne et en Artois : précédée d'une sérieuse préparation, elle doit rompre la ligne allemande, libérer le territoire.
Le 97 à cheval sur la route de Berthonval, à Arras, du Cabaret Rouge, poussera vers le nord-est, reprendra le cimetière, puis franchissant le grand ravin Nord-Sud entre Souchez et Carency enlèvera la grande tranchée de la cote 129. La préparation commence le 18 septembre, elle se poursuit non sans être considérablement gênée par l'artillerie allemande, et le 25 septembre, à midi, quand les unités déjà éprouvées dans les tranchées de départ, s'élancent avec le plus absolu dévouement, elles sont fauchées par la mitraille et les obus. Le 97 avance quand même ; les 3e et 4e bataillons (celui-ci nouvellement formé) en tête : le 3e à gauche arrive jusqu'à la tranchée allemande au cimetière, quelques hommes y pénètrent même, mais il ne peut aller plus loin; le 4e à droite enlève la première tranchée allemande, puis une autre, descend dans le ravin des Ecouloirs, monte à l'assaut de la grande tranchée. Il est seul, personne à droite, personne à gauche, mitraillé de partout il résiste et se cramponne au sol. Le lendemain, les 1er et 2e reprennent à nouveau la lutte: le cimetière tombe entre nos mains, et le 27 ils sont devant la grande tranchée d'où ils ne bougeront plus.

Déclaration de Paul Eugene MAYOUSSE lieutenant sur déclaration de témoins (Sergent Louis BOCQUERAZ - Sergent Major Alexis MICHEL)
En raison de l'éloignement du lieu nous n'avons pu nous transporter auprès de la personne décédée et nous assurer de la réalité du décès.