Montmerle
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BOISSON Antoine
Ses origines
Antoine BOISSON est né le 21/01/1890 à Montmerle.
Son père, Philippe BOISSON avait 38 ans et exerçait la profession de
cultivateur.
Sa mère Marie BOISSON née BASSE avait 33 ans et était également
cultivatrice.
Ses parents se sont mariés à Francheleins le 13/12/1877.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine BOISSON mesurait 1.70 m.
Il avait les cheveux châtain clair, les yeux jaune verdâtre, le visage
long, un menton à fossette et des taches de rousseur.
Au niveau instruction générale il a été classé "3" : "Possède une
instruction primaire plus développée".
Sa vie avant la guerre
Recensement Montmerle 1896 - Carriats -
- Marie Benoite : voir ci-dessus.
- Jeanne Marie née à Montmerle le 4/12/1881; décédée le 9/04/1970 à
Belleville.
- Nicolas né le 9/10/1891 à Montmerle; plusieurs fois cité; blessé le
3/09/1917 à la ferme de Navarin; marié le 18/11/1919 à Montceaux avec
Marie GONNARD; décédé le 16/04/1962 à Lyon.
- Jean Baptiste né le 21/05/1898 à Montmerle; décédé à Belleville le
26/07/1960.
Recensement Montmerle 1906 - Carriats -
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.
Il a été incorporé au 133e régiment d'infanterie à Belley et libéré le 8
novembre 1913.
Antoine BOISSON était célibataire.
La guerre
Antoine BOISSON est mobilisé le 2/08/1914 au 133e régiment d'infanterie.
Il est cité à l'ordre du régiment le 2/06/1915
"Patrouilleur volontaire et audacieux; s'est avancé jusqu'auprès des
lignes ennemies et a raaporté d'utiles renseignements sur l'emplacement
d'une batterie allemande".
Croix de guerre.
Il disparait le 30/07/1916 aux combats de la Somme à l'est du bois de
HEM.
Un jugement du tribunal de Trévoux en date du 12/04/1921 fixera la date
du décès au 30/07/1916.
La bataille de la Somme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Somme
Extraits
Le grignotage des positions allemandes (juillet-août 1916)
La lente progression des Britanniques
Après l'échec du 1er juillet, le commandement britannique souhaite
arrêter l'attaque, ce que Joffre refuse. Une nouvelle préparation
d'artillerie a pour but la prise du saillant de Fricourt. Le 4 juillet
les Britanniques prennent La Boisselle. Le bois de Mametz est pris le 10
juillet, le Bois des Trônes le 14. Pozières tombe aux mains de la 1re
division australienne le 23 juillet.
À partir du 14 juillet, débutent les combats pour la conquête du Bois
Delville (Delville Wood) à Longueval. L'armée Gough, réserve britannique
tente de reprendre Longueval et Guillemont aux Allemands. Une série
d’attaques et de contre-attaques fait passer le bois d'un camp à
l'autre. Les soldats de la 1re Brigade d'infanterie sud-africaine s'en
emparent puis le perdent. Les Allemands en sont définitivement chassés,
le 3 septembre. Les Britanniques échouent, par contre, au cours de
combats féroces qui durent pendant plus d'une semaine, à prendre
Guillemont.
Succès français
En dix jours, la VIe armée française, sur un front de près de vingt
kilomètres, a progressé sur une profondeur qui atteint en certains
points dix kilomètres. Elle est entièrement maîtresse du plateau de
Flaucourt qui lui avait été assigné comme objectif et qui constitue la
principale défense de Péronne. Elle a fait 12 000 prisonniers, presque
sans pertes, pris 85 canons, 26 minenwerfer, 100 mitrailleuses, un
matériel considérable. C'est le plus important succès militaire obtenu
depuis la bataille de la Marne.
Mais les Allemands se ressaisissent, leur artillerie domine toujours sur
le terrain. Les conditions climatiques exécrables (brouillard et pluie)
gênent considérablement la progression des Français au nord et au sud de
la Somme. La 6e armée de Fayolle atteignit Vermandovillers et Misery au
sud, Hem-Monacu au
nord. Maigres progressions obtenues au prix de lourdes pertes.
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