Montmerle
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BOURLOUX Louis Jean Gilbert
 

Ses origines

BOURLOUX Gilbert est né le 2/11/1896 à Bouligneux dans l'Ain.
Il était le fils de BOURLOUX François 39 ans cultivateur lieu dit La planche.
Sa mère BOURLOUX Anne Marie était née SEVE et était âgée de 27 ans.



La famille a du arriver à Montmerle entre 1910 et 1913 puisque François BOURLOUX figure sur la liste électorale de 1913 mais pas sur les précédentes.


Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Gilbert BOURLOUX mesurait 1.79 m avait les cheveux châtains, les yeux jaune, le visage rond.
Au niveau instruction générale il a été classé "3" : "Possède une instruction primaire plus développée".
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Bouligneux 1901 - La Manche -

 - Marie Antoinette née à Bouligneux le 30/05/1898; mariée à Montmerle le 2/09/1922 avec jean Louis CHAGNEUX; décédé le 21/06/1980 à Thoissey.
 - Anne Marie née à Bouligneux le 30/07/1899; mariée à Montmerle le 4/06/1921 avec Joanny FARGEOT; divorcée le 17/03/1944; décédée à Thoissey le 26/12/1978.
 - François né à Montmerle en 1911; était employé chez Camus métallurgie à Belleville en 1936.



Recensement Bouligneux 1901 - La Manche -


Recensement Montmerle 1921 - Quai de Saône -

BOURLOUX Gilbert était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.

La guerre

BOURLOUX Gilbert est incorporé à compter du 9/04/1915 au 44e régiment d'infanterie à la 3e compagnie, matricule 11693.
Il est tué le 14/09/1916 lors de la bataille de la Somme, à un km au sud de la ferme l'Hôpital sur la commune de Le Forest.
Il n'avait pas 20 ans.
 



Extraits du site :
http://chtimiste.com/batailles1418/combats/combles.htm

Les tranchées conquises étaient pleines de charognes; des cadavres de chevaux gisaient un peu partout dans les ravins ou à flancs de coteaux. Des tas d'obus à demi écroulés, des canons culbutés, un amas de débris de ferrailles, de cuirs, des rouleaux de « barbelés », des rondins, des voliges, des lambeaux d'uniformes, pêle-mêle, pourrissaient parmi les cratères des obus, dans une eau souillée, jaune, puante.
Le ravin qui, de Curlu, va au pied de Maurepas, n'a-t-il point été baptisé « ravin de la Pestilence » ?
Ce terme dit tout.
Et qui a vu les tranchées des Crabes et des Cloportes, les tranchées du Petit-Bois, derrière la ferme de l'Hôpital, ne verra jamais spectacle plus horrible ni plus ignoble. Tous ces villages dont les noms illustrèrent les communiqués et figurent toujours sur les cartes, Hardecourt-aux Bois, Maurepas, Le Forest n'existaient plus.
Les rares pierres que la dévastation des obus avait respectées, avaient été emportées par les territoriaux et avaient servi à empierrer les chemins de boue que l'ennemi s'acharnait à défoncer chaque jour par ses marmitages intensifs. Rien -- absolument rien - ne permettait de savoir qu'un village eût été là.
Pays rasé ? Pire que cela, pire que l'anéantissement, car la destruction laisse des traces. Pays escamoté, pays inexistant.
A regarder le terrain, on eût pu croire que les hommes avaient rêvé qui affirmaient qu'ici se dressait une église, que là il y avait eu des fermes ou des jardins.