Montmerle
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GUILLON Claudius

Ses origines

Claudius GUILLON est né le 31/12/1897.
Son père Jacques GUILLON avait 36 ans et exerçait le métier de charpentier.
Sa mère Fanny née FEYEUX avait 33 ans.
Ils habitaient place de la Mairie.




Benoit décédé le 20/08/1888 - Claudia décédée le 28/07/1889.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius GUILLON mesurait 1.62 m avait les cheveux châtain clair et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il était classé "2" : sait lire et écrire.

Sa vie avant la guerre


Recensement Montmerle 1901 - Quai de Saône -


Recensement Montmerle 1906 - Quai de Saône -

Claudius GUILLON était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de charpentier.
 

La guerre

Claudius GUILLON est incorporé à compter du 8/01/1916 au 133e régiment d'infanterie.
Il passe au 23e RI le 19/07/1916 puis au 89e régiment d'infanterie le 23/02/1917.
Il disparait au nord ouest de la Villa au bois (Aisne) le 16/04/1917. Son corps est retrouvé le 30/05/1917.
Il est inhumé au cimetière établi dans la 1ere ligne allemande à l'ouest du boyau Siegfried et de la tranchée de la plaine à 100 m de ce carrefour.

 

Faits de guerre du 89e régiment d'infanterie

Extraits :
Le 16, à 4 heures, tout est prêt pour l’attaque ; la troupe est disposée de la façon suivante : à gauche, en liaison avec le 1er corps, la 5ème compagnie et une compagnie du 110ème, sous les ordres du commandant Frid ; le 2ème bataillon, sous les ordres du capitaine Bruant ; le 3ème bataillon, sous les ordres du commandant F.Martin ; le 1er bataillon (commandant Girardet), en réserve. A 6 heures du matin l’attaque se déclenche, elle dépasse la première ligne, enlève la tranchée de doublement et progresse vers la ligne de soutien, route 44. 360 prisonniers passent au poste de commandement du colonel. Un matériel considérable est pris. Mais les mitrailleurs ennemis, disséminés sur les pentes du plateau et dans Cronne, se sont ressaisis. La gauche du Régiment, renforcée par la 1ère compagnie, cherche en vain à progresser à la grenade dans le boyau de la plaine ; le lieutenant Rebhun (1ère compagnie), est tué à la tête de sa compagnie. Les tanks n’ont pu réussir, leur manœuvre ayant été décelée. L’attaque est arrêtée. La conduite des hommes a été absolument au-dessus de tout éloge : le sergent Vautier, de la 5ème compagnie, est blessé d’une balle au ventre en terrain découvert ; le perruquier de la compagnie, le soldat Breuillet, s’élance à son secours pour tâcher de le ramener plus à l’abri dans un trou d’obus. En faisant ce court trajet, cinq mètres, il est blessé d’une balle de mitrailleuse à la jambe ; le fusilier-mitrailleur Poiret bondit au secours de ses deux camarades et, malgré le tir extrêmement précis de trois mitrailleuses boches qui ont vu la scène, ramène le sergent Vautier mourant et le soldat Breuillet. Poiret et Breuillet furent cités à l’Ordre pour leur conduite héroïque et ce bel exemple de solidarité au combat. Un commandant de bataillon est tué (capitaine Bruant) ; un chef de bataillon blessé (commandant Girardet) ; dix-huit officiers et six cents soixante-huit hommes sont mis hors de combat dans la première heure. Le lendemain, une contre-attaque allemande se déclenche sur la gauche du Régiment ; elle est vigoureusement repoussée. Puis, le 18 avril, la 3ème compagnie (sous-lieutenant Gautier) reçoit l’ordre de se mettre à cheval sur la route 44 ; malgré les mitrailleuses, elle réussit et ramène des prisonniers. Le 19 avril, le Régiment est relevé par le 90ème régiment d’infanterie. Le Régiment descendit au repos dans les carrières de Roucy, puis remonta deux jours après relever le 31ème régiment d’infanterie dans le secteur de la Ville-au-Bois.