Montmerle
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GUILLON Jean Marie Joseph


Ses origine

Joseph GUILLON est né le 27/06/1885 à Montmerle.
Son père GUILLON Thomas était âgé de 26 ans et était cultivateur.
Il a exercé la profession d'aubergiste.
Sa mère Marie née DEGOUT avait 23 ans.
Ils habitaient rue du port.


 
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph GUILLON mesurait 1.58 m.
Il avait les cheveux et les sourcils blond et les yeux bleu.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Montmerle 1896 - Rue d'Amareins -

Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cuisinier.
Il est incorporé au 23e régiment d'infanterie le 6/10/1906. Il est libéré le 25/09/1908.


Recensement Montmerle 1911 - Rue d'Amareins -

Joseph GUILLON se marie avec Marie SANDRON née le 1/10/1883 à Ars.


Recensement Montmerle 1921 - Rue d'Amareins - (Marie SANDRON sa veuve réside toujours rue d'Amareins avec leur 2 enfants).

 - Claudius Prosper né à Montmerle le 1/05/1913; marié à Montmerle le 29/07/1935 avec Marcelle CORTOT.
 - Francine Marie Claudia née à Frans au domicile d'Antoine SANDRON le 15/01/1910; mariée à Montmerle le 5/08/1929 avec Etienne Benoit Julien LESPINASSE; divorcée le 17/01/1945.
 

La guerre

Joseph GUILLON est mobilisé le 3/08/1914 au 23e régiment d'infanterie. Il passe au 42e RI le 23/06/1915 puis au 35e RI le 17/09/1915.
Il est blessé le 30/04/1916 dans la Meuse au bras et à la tête par des éclats d'obus.
Il est tué par un éclat d'obus le 27/05/1918 vers 3 heures dans le secteur du Werstraat (Belgique) à Bardemburck.
Il a reçu la médaille militaire par décret présidentiel du 17/1/1921 "soldat d'une bravoure réputée; est mort glorieusement pour la France".

Faits de guerre du 35 RI

Extraits :

L’ennemi, maître du Kemmel et d’une partie de la crête située à l’est du ruisseau du Vyverheck interdit le jour, par le feu de ses mitrailleuses et de ses canons, tout mouvement même isolés et règle avec précision son tir sur les points de passage obligés où il exécute de nuit des harcèlements constants ; de plus, par des tirs incessants d’obus spéciaux, il entretient des nappes de gaz sur une partie du secteur. Il est urgent de faire effort pour améliorer la situation ; de petites opérations de détail faites les 17 et 18 nous ont permis de nous approcher de la crête, mais l’ennemi y reste fortement accroché et nous domine.
Une action importante est décidée pour le 20, en liaison avec les unités voisines. L’attaque est précédée d’un tir violent de dix minutes exécuté sur les lignes ennemies, mais ce tir est manifestement trop long et c’est sous un feu de mitrailleuses très nourri que les bataillons débouchent. Les vagues de gauche sont bientôt fixées, celles de droite (2e bat.) engagent résolument le combat avec des groupes de mitrailleuses qu’elles ont pu approcher et progressent au prix de pertes sanglantes jusqu’au col de Godezonne. A la nuit, les positions atteintes sont rectifiées et consolidées. Les jours suivants, l’ennemi ne tente aucune réaction, toutefois ses tirs nous causent des pertes sévères. Le 27 au matin, jour du déclenchement de l’offensive allemande sur l’Aisne, l’ennemi opère une violente diversion sur notre front. Dans la nuit précédente, il avait amené des troupes fraîches pour renforcer ses unités en ligne. Après un bombardement d’une violence inouïe commencé vers 1 heure du matin par obus, bombes et torpilles, l’ennemi lance son attaque à 3 h.45. Tandis que les éléments de droite et de gauche sont bousculés, le 35e sous le commandement du lieutenant-colonel ISSALY brise par ses feux trois assauts successifs puis par ses contre-attaques aide ses voisins à conquérir le terrain perdu le soir, la situation est complètement rétablie.