Montmerle
(Accueil)

Berger Adrien
Besson Marc
Boisson Antoine
Bourloux Gilbert
Broyer Claude
Campy Louis
Cattin Joanny
Chassagne Antoine
Chevrolat Benoit
Collet François
Collet Jean
De la Seiglière Jean
Debuis François
Duterre Charles
Duterre Pierre
Elie Georges
Garnier Benoit
Genillon Claude
Grisard Ernest
Guillard Marius
Guillon Claudius
Guillon Joseph
Guillon Léon
Guillon Tony
Jeune Claude
Lacarelle Antoine
Montange Jean
Paturel Marius
Pin Aimé
Pivet Antoine
Poncet Julien
Querelle Louis
Raphanel Antoine
Rochard Gabriel
Romand Eugene
Rousset Philibert
Rozier Edmond
Serthelon Jean
Sutty François
Sutty Nicolas
Thete Louis


JEUNE Claude


Ses origines

Claude JEUNE est né le 19/09/1890 à Chaleins (Ain).
Son père Edouard était cultivateur à Chaleins; il avait 23 ans.
Sa mère, Reine, née NUGUET était âgée de 21 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude JEUNE mesurait 1.59 m. Il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il était classé "2" : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Montmerle 1906 - Le Peleux -


Recensement Montmerle 1911 - Le Peleux -


Claude JEUNE était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.
Il est incorporé le 10/10/1911 au 44e régiment d'infanterie.
Il est caporal moniteur d'escrime le 10/10/1912.
Il se rengage pour 2 ans et 9 jours le 19/03/1913 à compter du 1/10/1913.

 

La guerre

Claude JEUNE est cité à l'ordre du régiment le 30/04/1916 "Pendant une période d'occupation du secteur du régiment où presque quotidiennement les allemands effectuaient sur le ravitaillement des tirs de barrage d'une grande violence, a su maintenir par son sang froid et son énergie l'ordre de son convoi et la régularité dans l'accomplissement de sa mission; a été blessé dans cette tâche le 24 avril".

Il est nommé sergent le 22/06/1916.
Il décède suite à des blessures le 4/09/1917 à 1 h 15 lors des combats de la cote 344 (Verdun) qui se sont déroulés du 25 août au 13 septembre 1917.

 
Faits de guerre du 44e régiment d'infanterie.

Dont extraits :

La cote 344.
Le 20 août, l'offensive de Verdun a enlevé aux Allemands la ligne cote 304 – Mort-Homme - cote 344. La division relève les unités qui ont mené l'attaque et doit achever leur œuvre. Le 44e est en réserve, au début, sur la côte du Poivre. Il s'abrite dans des tranchées et des trous d'obus, contre un bombardement incessant ; l'âcre odeur des gaz toxiques exige le port à peu près continuel du masque.
Le 3 septembre, il prend sa place à la droite du 60e qui tient le sommet de la cote 344. Là il ne trouve ni tranchées ni boyaux et, au fur et à mesure qu'on travaille, l'artillerie écrasante de l'ennemi nivelle le terrain. Les ravins d'accès sont interdits par les nappes de gaz ; les croupes sont constamment sous le feu et ne présentent pas d'abri ; des trous d'obus reliés entre eux forment tout le système de défense sur lequel nous pouvons compter, pour barrer la route à l'ennemi, avec les fusils et les mitrailleuses.
Le 7, le régiment, en compagnie du 60e, attaque avec un bataillon la tranchée de Trèves ; il fait des prisonniers. Mais le 9, à 5 heures du matin, après une violente préparation, les Allemands sortent en vagues profondes de leurs tranchées, avec des troupes spéciales d'assaut massées la veille dans les vastes abris-cavernes qui constituent leur base de départ. Surpris, bousculés, les éléments avancés du bataillon DUBIN refluent sur quelques centaines de mètres, et cette faible avance donne à l'ennemi le point d'observation qu'il convoite. Officiers et soldats se ressaisissent aussitôt et, avec acharnement, défendent le terrain pied à pied. Le lieutenant FROIDUROT, qui commande la 10e compagnie, est sur le point d'être fait prisonnier à son poste de commandement ; il échappe à l'ennemi et, en bras de chemise, la grenade à la main, il repart en tête de ses hommes. C'est alors que les éléments en réserve immédiate, sans attendre d'ordre, s'élancent et logent les Allemands en leur inftigeant des pertes sanglantes. A midi, avec les seules ressources du secteur, la situation était entièrement rétablie.