Montmerle
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ROZIER Edmond Antoine
Ses originesEdmond ROZIER est né le 13/07/1891 à
Montmerle.
Son père Jean Baptiste avait 32 ans et était chaisier.
Da mère Marie, née POLLET, avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Edmond ROZIER mesurait 1.74 m: il avait les cheveux noirs et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il était classé "2" : sait lire et
écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Montmerle 1905 - Rue de la Mairie -
Edmond ROZIER était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de menuisier.
Il est incorporé le 10/10/1912.
La guerre
Edmond ROZIER est affecté au 5e régiment d'artillerie de campagne, 6e batterie.
Il est tué par des éclats d'obus le 12/05/1916 à 15 h au combat de
Verdun au fort Saint Michel.
Il était dans le même régiment que Nicolas SUTTY et sont morts à une
semaine d'intervalle; tous les deux au fort Saint Michel.
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Faits de guerre du 5e régiment d'artillerie territoriale |
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Le fort Saint Michel |
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dont extraits :
Opérations défensives sous Verdun (Rive droite de la Meuse).
Le 14 avril, les 2° et 3e groupes cantonnent à Longchamp,. où ils sont
rejoints le 20 par le 1er groupe. Le 24, le régiment bivouaque sur une
croupe à 500 mètres au sud de Landrecourt et le 28, avant le jour, les
batteries prennent position dans la région du
fort Saint-Michel et du
fort de Souville.
Nuit et jour les positions de batterie sont bombardées fréquemment de la
façon la plus intense, les ravitaillements sont excessivement pénibles.
Les pertes en personnel sont élevées.
Un nombre considérable de pièces est détruit par le feu ennemi.
Néanmoins, grâce aux belles qualités de courage et de mépris, du danger
dont font preuve tous les officiers, gradés et canonniers, de nombreux
tirs de barrage, devant notre infanterie qui tient les tranchées devant
le fort de Douaumont et dans' la région de la Caillette, sont toujours
exécutés à peine demandés et parfaitement ajustés malgré leur exécution
sous des rafales violentes d'obus de gros calibre. Il en est de même des
tirs de préparation et d'appui d'attaque, en particulier ceux du 1er
mai, journée au cours de laquelle l'infanterie s'empare des premières
lignes allemandes du ravin de la Fausse-Côte. Bref, dans toute cette
période, du 28 avril jusqu'au 20 mai, jour de la relève du régiment dans
le secteur de Douaumont, où attaques et contre attaques se succèdent
presque sans interruption, où l'activité de l'artillerie ennemie ne se
ralentit jamais, non seulement les troupes françaises, très appuyées par
nos feux d'artillerie, ne perdent pas un pouce de terrain, mais au
contraire s'emparent des points intéressants qui devaient servir
ultérieurement de base de départ à la première grande attaque sur le
fort de Douaumont.
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