Parcieux
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BLANC Claude
BREVET Jean Marie
COLOVRAY François
DURIAT François
GAY Jean Marie Étienne
PERRIER Victor
RION Félix Benoit
SOUCHERE Louis Auguste
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COLOVRAY François
Ses origines
François COLOVRAY est né le 2/05/1892 à Mogneneins au Barrage.
Son père Benoit avait 33 ans et était cantonnier.
Sa mère Amélie née DUC avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François COLOVRAY mesurait 1.71 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Parcieux 1896 - Treyve Magnin -
Recensement Parcieux 1906 - Le bourg -
- Marthe née le 22/10/1887 à Mogneneins; décédée à Parcieux le 3/07/1965.
- Benoite née le 2/01/1889 à Mogneneins; mariée à Lyon 3e le 10/05/1924
avec Marius Romain PRORIOL; décédée à Lyon 3e le 26/11/1968.
- Claude né le 5/04/1890 à Mogneneins; décédé à Belley le 8/03/1912 suite
à une Otite moyenne aigue à droite et pneumonie à droite.
- Benoit né le 22/05/1894 à Parcieux; fait prisonnier le 28/02/1916 à
Verdun; après guerre a vécu à Neuville sur Saône.
- Marguerite Joséphine née à Parcieux le 22/09/1899; décédée à Parcieux le
20/12/1916 .
- Marie Louise née à Parcieux le 11/01/1902; mariée à Lyon 1er le
2/10/1926 avec Claudius CAMPAN; remariée à Lyon le 9/06/1956 avec
Alexandre Joseph DEGRANGE;
- Claudius né le 25/03/1904 à Parcieux; marié le 27/12/1929 à Parcieux
avec Fernande Jeanne Claudine BLANC; décédé à Parcieux le 6/08/1960.
- Nicolas né le 8/10/1905 à Parcieux; marié à Lyon 3e le 8/07/1937 avec
Georgette Simone Victorine PERRET.
Au moment du conseil de révision François COLOVRAY exerçait le métier de
jardinier à Rillieux.
Ses parents résidaient à Parcieux.
Il est incorporé au 44e RI le 10/10/1913.
La guerre
François COLOVRAY est tué le 8/09/1914 à Bouillancy (fiche matricule : entre le 6 et le
9/09/1914).
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Mais, le 6 septembre au matin, parvient l'ordre du
général JOFFRE proclamant la reprise de l'offensive. L'ordre est lu dans
toutes les unités et cette troupe qui, la veille encore, était harassée
et sombre, se retrouve immédiatement fraîche, enthousiaste, prête pour
les efforts les plus sublimes et les plus héroïques sacrifices. Dans un
sursaut de suprême énergie, la race française venait d'affirmer sa foi
dans l'avenir et, se redressant dans l'adversité, elle allait remporter
la plus grande victoire de tous les temps. La 14e division (général DE
VILLARET) est à l'aile gauche de la 6e armée (Le 7e corps avait laissé
la 41e D.I. dans les Vosges. Il était formé de la 14e D.I. active et de
la 63e D.I. de réserve.). Elle s'engage à l'ouest de l'Ourcq, sur le
plateau du Multien, face aux corps de von Kluck qui s'acharnent contre
elle depuis le 29 août. Le régiment, qui forme flanc-garde, occupe Ognes,
Chévreville, Nanteuil-le-Haudouin et Betz, où il prend une boulangerie
de campagne. Mais l'ennemi s'accroche au bois de Montrolles que nos
compagnies attaquent sans arrêt, malgré les défenses accessoires
hâtivement accumulées.
Au moment où les organisations allemandes cèdent, le 44e est appelé vers
Bouillancy ; c'est là que
la division porte tout son effort. En plein combat, le régiment prend sa
place, s'engage aussitôt et chasse les Allemands du village un instant
réoccupé par eux. Les 7, 8 et 9 septembre, ont lieu les durs combats
dont devait dépendre le sort du pays. En vain, en ces jours sans repos,
en ces nuits sans sommeil, pendant lesquels, poitrine contre poitrine,
luttent deux adversaires également acharnés, chercherait-on un fait
d'armes isolé. Conscients de la grandeur de leur rôle et de leur
responsabilité devant l'histoire, les hommes du 44e se battent contre un
ennemi sans cesse renforcé, sous le feu d'une artillerie formidable,
malgré la soif, malgré la faim, car tout ravitaillement est devenu
impossible ; tous se battent mus par cette seule idée : Vaincre ; et,
dans l'excitation du combat, chacun est devenu un héros.
Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se couvrent
de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons d'artillerie
fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus abandonnent
le combat. La première victoire de la Marne est un fait accompli.
Extrait des pertes du 44e RI
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