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PERRIER Victor
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PERRIER Victor
Ses origines
Victor PERRIER est né à Bourg en Bresse à la maternité du 20 rue
Samaritaine le 4/12/1892.
Sa mère Mariette PERRIER avait 29 ans; elle était née à Sainte Olive et
domiciliée à Lapeyrouse.
Son père était inconnu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Victor PERRIER mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux bleu
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Parcieux 1911 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Victor PERRIER exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé à compter du 8/10/1913 au 44e RI.
La guerre
Victor PERRIER passe au 35e RI le 3/11/1915 puis au 244e RI le
21/12/1915.
Il est inapte temporairement pour paludisme et anémie.
Il passe au 359e RI le 30/05/1918.
Il est blessé à Courcelles et évacué le 11/06/1918.
Il est déclaré décédé le 11/06/1918 par le tribunal de Trévoux.
Il a été inhumé à la
Nécropole nationale de Méry-la-Bataille (60 - Oise) tombe : Tombe
669
Il a reçu la médaille militaire à titre posthume le 4/09/1922.
Extrait historique du 359e RI :
Le 4 juin, le régiment s'embarque en chemin de fer à Dunkerque et est
amené dans la région de Crévecœur où des T.M. prennent les unités à leur
descente du train pour les transporter à Campremy et Bonvillers, où
elles arrivent les 5 et 6 juin 1918. Les nouvelles sont mauvaises : les
Allemands ont enlevé le Chemin des Dames ; ils avancent et franchissent
la Marne. Il faut les arrêter !
Le 10 juin, à 13 heures, le régiment est alerté et reçoit l'ordre de se
tenir prêt à faire mouvement. Il part à 14 heures et arrive vers 17
heures à Maignelay. Au cours de la nuit, la division reçoit l'ordre
d'enlever Mortemer. On lui adjoint un groupe de tanks.
Le 11 juin, à 17 h.30, masqué par le brouillard, le régiment se masse
derrière la voie ferrée à l'ouest de Tricot. A 9 heures, tout est en
place, les objectifs et les itinéraires sont bien reconnus. A 9 h.45, le
ciel s'est complètement éclairci, il fait un soleil radieux. Le régiment
se met en marche, ayant comme premiers objectifs Tricot, puis
Courcelles. Le calme et
la confiance composent la note dominante. Les tanks (4 par bataillon)
doivent déboucher de Tricot : une première vague à 10 h.15, une deuxième
vague à la suite du régiment. Le mouvement est à peine commencé que le
barrage ennemi se produit avec une rage inouïe. Le dispositif avance
malgré les pertes ; à la traversée de Tricot, le colonel MELLIER est
légèrement blessé ; il conserve son commandement. A midi, Courcelles est
atteint. Les mitrailleuses ennemies entrent en action et clouent
l'attaque sur place. Les tanks mis à la disposition du régiment, pris à
partie par l'artillerie ennemie, sont ou brûlés ou hors d'usage. Ils ne
peuvent détruire les nids de mitrailleuses. En arrivant dans Courcelles,
le 359e s'est mélangé à des unités du 39e et du 18e d'infanterie qui
occupaient ce village. Il faut remettre de l'ordre avant de reprendre
l'attaque. Les 12 et 13 juin se livrent de violents combats qui ne
permettent pas au régiment de dépasser Courcelles ; l'ennemi fortement
organisé a été renforcé. Malgré de nombreuses pertes, le point d'appui
de Courcelles est fortement organisé.
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