BERGERET François Jean Marie
Ses origines
François BERGERET est né le 26/07/1895 à Vonnas au hameau de Luponnas.
Son père François avait 29 ans et était cultivateur; il a ensuite
travaillé au chemin de fer.
Sa mère Marie née PERRET avait 22 ans.
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François BERGERET (père) |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François BERGERET mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Perrex 1896 - Luponnas -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Biziat.
Ses parents résidaient à Perrex.
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Liste électorale Perrex 1914
La guerre
François BERGERET est incorporé à compter du 16/12/1914 au 172e RI.
Il passe au 97e RI le 24/05/1915 puis au 274e RI le 5/06/1916.
Il est tué le 15/08/1917 dans le secteur d'Ailles
(Aisne).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Oeuilly (Aisne) Tombe 984.
Il est cité à l'ordre de la division le 24/08/1917 : " Excellent
soldat calme et courageux; l e15/08/1917 malgré un violent barrage
d'artillerie et de mitrailleuses n'a pas hésité à se découvrir pour
mettre en action son F M contribuant ainsi à empêcher une fraction
ennemie de déboucher. Est tombé mortellement atteint en pleine action."
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Historique du 274e RI. |
dont extraits :
Après un repos de quatre semaines dans la région de
Fère-en-Tardenois, le 274è vient, dans la nuit du 14 au 15 août, relever
le 24è d’infanterie dans le sous-secteur est d’Ailles. Le 5è bataillon
du 274è (quartier Courtier). Le 6è bataillon du 274è (quartier Navarre).
Le 114è B. C. A. (quartier Hébert).
Le 15 août, à 11 h. 50, l’ennemi attaque à la grenade un de nos petits
postes du quartier «Navarre» et est repoussé. A 16 h. 45, dans le
quartier « Courtier », une section dela 17è compagnie, engage, sous la
conduite du sous-lieutenant COULON, une attaque ayant pour but de
raccorder notre ligne à celle qui est désignée comme objectif aux
bataillons d’infanterie coloniale, placés à notre droite. Mais notre
avance ne peut être maintenue en raison du repli de ces bataillons. Au
cours de l’action, le sous-lieutenant COULON est tué d’une balle à la
tête. Le même jour, dans le quartier « Navarre », les grenadiers de la
barricade du Poteau d’Ailles ont soutenu, sans défaillance, une lutte
continuelle contre les grenadiers allemands. Les jours suivants,
l’artillerie allemande dirige, sur nos positions, un tir de destruction
intense.
Ailles.
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