Perrex
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DUMONTET Jean Claude Pierre
Ses origines
Pierre DUMONTET est né le 21/11/1882 à Perrex au hameau de La Rape.
Son père Jean Claude Charles avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née BRANCHY avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre DUMONTET mesurait 1.77 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Perrex 1896 - La Rape -
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Claudius Joseph
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Marie Benoite
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Perrex.
Son père était décédé
Il est ajourné un an en 1903 puis de nouveau pour un an en 1904 pour
"faiblesse".
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1905.
Il est libéré le 18/09/1906.
Pierre DUMONTET se marie le 26/11/1908 à Mézériat avec Joséphine
Alphonsine FELIX.
Recensement Perrex 1911 - La Rape -
Le couple a eu un fils Jules Pierre né à Perrex le 28/06/1914; marié à
Villemotier le 28/05/1966 avec Marie DELORME.
La guerre
Pierre DUMONTET est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé par balle à la main droite le 13/06/1915.
Il disparait le 21/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf..
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg en Bresse en
décembre 1920.
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Historique du 23e RI |
Dans la soirée du 16 décembre 1915, en effet, le Régiment est enlevé,
en chemin de fer, à destination de Bussang ; il passe le col, le 17, et
vient cantonner, le même jour, dans la haute vallée de la Thurr, pour
prendre part à une attaque que la 66e Division prépare, pour le 21
décembre, sur le sommet même de l'Hartmannswillerkopf.
Le 20 décembre, le 1er bataillon (commandant Gardelle) monte en première
ligne, entre le 15e bataillon de chasseurs, à droite, et le 152e R.I, à
gauche ; le 21, à 3 h. 45 du matin, la C.H.R., les 2e et 3e bataillons
quittent Saint-Amarin et viennent s'installer au Camp Renié, en réserve
de Division.
La préparation de l'attaque débute le 21 décembre à 9h 20 ; les
Allemands ripostent aussitôt par un tir d'artillerie concentré d'une
violence inouïe.
Chargé d'assurer la liaison entre le 152e , qui doit attaquer sur la
ligne Roche-Hellé, RocherWickle, et le 15e, B.C.P., qui a pour objectifs
le Rehfelsen et le Faux-Silh, le bataillon Gardelle débouche, à 14h20,
en même temps que ses voisins. Malgré l'intensité du tir des
mitrailleuses ennemies, il enlève, d'un seul élan, le puissant système
défensif qui lui fait face et gagne 600 mètres de terrain, capturant 125
prisonniers dont 5 officiers et 2 mitrailleuses.
Cette brillante opération (qui a valu au ter bataillon une citation a
l'ordre de l'année) a été particulièrement meurtrière : presque tous les
officiers des 1ere et 3e compagnies sont blessés ou tués ; le
sous-lieutenant Bois, de la 3e compagnie, mortellement frappé d'une
balle en pleine poitrine, tombe en s'écriant : “Je suis content,
l'attaque va bien...Vive la France ! “.
Mais, en dépit de ces sacrifices, l'attaque enrayée sur d'autres parties
du front n'a, pu atteindre tous ses objectifs ; il faut s'arrêter et
s'organiser sur le terrain conquis. Le bataillon, aidé des bombardiers,
s'y emploie activement et s'accroche solidement au terrain, repoussant
victorieusement toutes les contre-attaques de l'ennemi.
En vue de compléter le succès obtenu dans la journée du 21 décembre, des
ordres sont donnés dans la soirée pour amener en ligne tout le Régiment
qui reçoit, pour le 22, la mission complexe d'étayer l'attaque et
d’assurer la liaison sur les deux flancs du 152e, fortement en pointe à
la suite de l'opération du 21.
C'est ainsi que, pendant la nuit du 21 au 22, et dans la matinée du 22,
le 2e bataillon se met en mesure d'appuyer l'attaque, sur le Relifelsen,
du groupe constitué par le 1er bataillon et le 15e B.C.P., et que le 3e
bataillon, en réserve de brigade, détache une compagnie pour rétablir la
liaison, sur la gauche du 152e, entre ce dernier régiment et le 5e
bataillon de chasseurs.
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