Perrex
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GREFFET Léon Alphonse


Ses origines


Alphonse GREFFET est né à Polliat au domicile de son grand père maternel le 20/09/1883 au hameau de Dompierre.
Son père François avait 31 ans et était cultivateur à Pont de Veyle.
Sa mère Marie Delphine née GUICHARDON avait 27 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse GREFFET mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain foncé e les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Perrex 1896 - Montanet -

 - Félix Alexandre Hippolyte né le 21/08/1884 à Polliat; fait prisonnier en mai 1918; après la guerre résidera au hameau de Montanet; décédé à Perrex le 27/07/1953.
 - Marie Léontine née le 3/08/1893; mariée à Perrex le 28/04/1923 avec Joseph THOUNY; décédée à Pont de Veyle le 4/12/1975.



Au moment du conseil de révision Alphonse GREFFET exerçait le métier de cultivateur à Perrex.
Il est ajourné un an en 1904 pour faiblesse.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "Ainé de deux frères faisant partie d'un même appel."
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1905.
Il est libéré le 18/09/1906.

En novembre 1907 il est à Neuilly sur Marne et à partir de 1911 à Villejuif.
 

La guerre

Alphonse GREFFET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 21/09/1914 à la crête d'Ormont.

Historique du 23e RI

Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la j ournée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.