MARGUIN Georges
Ses origines
Georges MARGUIN est né à Vonnas le 20/09/1895 au hameau de Chassin.
Son père Pierre avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née JANODY avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Georges MARGUIN mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Perrex 1911 - Montanet -
- Marie Joséphine née à Vonnas le 7/04/1894; mariée à Perrex le
21/05/1921 avec Albert PONCET.
- Victor Alexandre né à Vonnas (Chassin) le 14/05/1898; marié à Chanoz
Chatenay le 26/04/1930 avec Alice Victorine RIGOLLET; décédé à Viriat le
19/10/1984.
- Clarisse Joséphine née à Perrex (Pont perdu) le 8/07/1900; mariée à
Perrex le 21/02/1925 avec Michel JANODY.
- Françoise Claudia née à Perrex (Pont perdu) le 14/03/1909; mariée à
Perrex le 20/10/1937 avec Alfred Anselme GRANDJEAN.
Au moment du conseil de révision Georges MARGUIN exerçait le métier de
cultivateur à Perrex.
La guerre
Il est incorporé à compter du 16/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 170e RI le 4/07/1916.
Il est cité à l'ordre du régiment : "Excellent mitrailleur toujours
volontaire pour les corvées. Le 12/09/1916 s'est fait remarquer comme
volontaire pour le transfert du matériel sous un feu violent; n'a pas
hésité à se surcharger pour en éviter la perte."
Il est tué le 26/09/1918 au combat à l'est de Somme-Py (Marne).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'SOMMEPY-TAHURE' Sommepy-Tahure
(51 - Marne) tombe 961.
|
170e régiment d'infanterie. |
Le 170e prend quelques jours de repos jusqu'au 3 Août.; A cette
date, il occupe les positions de 1ere ligne dans le secteur du Cameroun
(Bois de Spandau, Bois Sabot), en Champagne.
Dans ce même secteur, le 26 Septembre à 5 h.25, le Régiment attaque les
positions ennemies; le premier objectif est atteint à l'heure fixée.
Mais l'ennemi a disposé de nombreuses mitrailleuses pour couvrir sa
retraite et la progression devient difficile. Cependant, à 13 h, la
tranchée de résistance est complètement nettoyée. A 14 h, l'attaque est
reprise et notre progression continue, malgré les contre-attaques
ennemies, toutes arrêtées par nos feux.
Le 27, le Bataillon de tête progresse à partir de 8 heures ; les
Compagnies avancent difficilement; des fortins puissamment organisés
résistent et doivent être enlevés à la grenade.
Néanmoins, notre première ligne atteint la voie ferrée de Challeranges à
Somme-Py. Le 28 l'attaque est reprise par un Bataillon. Franchissant
sous un tir violent d'artillerie et de mitrailleuses la route Somme-Py-Maure,
il atteint le Bois de l'Agneau, qu'il dépasse.
|