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CLAIR Eugène François
Ses origines
François CLAIR est né à Gorrevod le 7/01/1880 au hameau des Quatre
vents.
Son père Pierre avait 36 ans et était sabotier.
Sa mère Angélique née LIOCHON avait 34 ans.
Malgré une écriture différente du nom et du prénom il est quasiment
certain que le soldat CLERC Francisque correspond bien à CLAIR Eugène
François.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François CLAIR mesurait 1.56 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Vaux 1891 - Rue Guichelet -
- Pierre Joseph né à Gorrevod le 27/11/1872; marié à Pont de Vaux le
29/04/1897 avec Marie Claudine FLEURY.
- Angèle née le 29/08/1878 à Pont de Vaux; mariée à Pont de Vaux le
3/01/1920 avec Jean Marcel TETE.
Recensement Pont de Vaux 1896 - Rue Guichelet -
Au moment du conseil de révision François CLAIR exerçait le métier de
sabotier à Pont de Vaux.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
François CLAIR se marie à Aix les bains le 22/12/1902 avec Désirée
CLEMENT née à Clelles Isère (décédée à Chambéry le 17/08/1971).
Il est nommé caporal le 20/09/1903 et passe au 30e RI le 11/10/1903.
Il est libéré le 18/09/1904.
il s'installe à Aix les Bains :
- Rue de la Cité (septembre 1904),
- 5 avenue du Petit port (1906).
Recensement Aix les Bains 1906 - Rue du Petit port -
Sa fiche matricule fait état de 4 enfants.
La guerre
François CLAIR est mobilisé le 3/08/1914 au 308e régiment territorial
d'infanterie.
Il est caporal le 22/09/1914 puis sergent le 8/10/1915.
Il est tué le 15/06/1916 au bois de l'obus (Marne).
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308e régiment territorial d'infanterie |
Dont extraits : Le 14 mars, le Régiment va occuper des
cantonnements de repos au Crotoy (Somme) et environs. Dans le parcours,
il avait reçu le 11 mars son nouveau Drapeau des mains du général FOCH.
Du 4 au 7 avril, le Régiment est dirigé par étapes aux environs de
Saint-Just-en-Chaussée ; de là, par voie ferrée, dans la région de
Verdun : E.-M. à Jubécourt, 3e Bataillon dans les bois de
Béthelainville, 21e Compagnie à Béthelainville, 22e à Montzéville, 23e à
Dombasles, 24e à Esnes. Le 3e Bataillon est employé à des travaux de
route, la nuit, sous des bombardements fréquents et intenses. Le 6e
Bataillon est employé au ravitaillement de la 45e Division algérienne
qui occupe les tranchées de la Cote 304.
Le Régiment est ensuite transporté par camions en Champagne (environs de
Suippes), où le 3e Bataillon occupe le
Bois de l'Obus, le 6e
Bataillon Suippes, les deux Compagnies de mitrailleuses entre Suippes et
Souain, l'E.-M. la ferme de Piémont. Le 9 août 1916, le 308e R. I. T.
est dissous et réparti entre les 201e , 209e , 309e et 27e R. I. T.
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