Pont de Vaux
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CRUCHON Edouard Marie Michel


Ses origines

 

Edouard CRUCHON est né le 27/10/1890 à Saint Jean Sur Veyle à Cuétant chez son grand père maternel Marie Barthélémy BUCLET.
Son père Joseph avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Benoite Esther née BUCLET avait 22 ans.
Le couple résidait chez Marie Barthélémy BUCLET.


 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Edouard CRUCHON mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Veyle 1906 - Cuétant -

 - Joséphine Esther née le 3/10/1887; mariée le 14/01/1913 à Saint Jean sur Veyle avec Antoine VALETTE (tué le 28/08/1914 voir fiche); remariée à Saint Jean sur Veyle le 16/10/1920 avec Eugène MORONNOZ.


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Saint jean sur Veyle.
Ses parents résidaient à Pont de Vaux.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 2/10/1911.
Il est libéré le 8/09/1913.
Il retourne à Saint Jean sur Veyle au hameau de Cuétant chez son grand père maternel BUCLET.

 

La guerre


Edouard CRUCHON est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il passe au 23e RI le 7/08/1915.
Il est tué le 24/07/1916 à Hem.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Saint Jean sur Veyle.

23e régiment d'infanterie

dent extraits :
Dans la nuit du 21 au 22 juillet, la 82e brigade relève la 2e brigade de chasseurs, sur les positions conquises le 20, entre la Somme et la route de Maricourt à Péronne ; 23e à droite, entre la rivière même et la route Curlu-Cléry. Un bataillon (3°) est mis en ligne face aux positions allemandes de la ferme Monacu et du bois Fromage ; les deux autres (1iere et 2e) sont en réserve.
Dès l'arrivée, l'organisation de la position, l'étude de la ligne et des organisations adverses, la création des parallèles de départ sont entreprises. Ce travail de tous les instants se fait dan des conditions difficiles de ravitaillement et sous un bombardement de plus en plus violent. (Le renforcement de l'artillerie ennemie devient sensible à partir du 23 juillet)
En quatre jours, les pertes s'élèvent à 17 tués et 81 blessés. Malgré cela, l'ardeur est telle chez tous qu'en dehors du travail, le bataillon en ligne trouve le moyen de tenter de petites opérations fructueuses dont la plus typique est celle qui est exécutée 1e 25 juillet, à 13 heures, en pleine après-midi, sans préparation d'artillerie, par de fortes patrouilles des 11e, 10e et 9e compagnies, sous la direction d'officiers. L'une pousse jusqu'à la ferme de Monacu, l'autre jusqu'à la tranchée Albessard, où un coup de main bien dirigé a pour résultat la mise en fuite de toute la garnison et la capture de huit prisonniers.
Une telle préparation à l'attaque permettait les espoirs de succès les plus légitimes ; mais le soir du 25, le Régiment reçoit l'ordre de changer de secteur d'attaque. Il va occuper 1a position tenue plus au nord par les 12e et 52e bataillons de chasseurs.


Extraits des pertes du 23e RI.





Cimetière de Saint Jean sur Veyle
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