GOURRAT
Jean Louis
Ses origines
Jean Louis GOURRAT est né le 11/11/1886 à Plottes (Saône et Loire) au
hameau de La Brosse.
Son père Benoit avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née SAUVAGE avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis GOURRAT mesurait 1.78 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Vaux 1896 - Le Grand Faubourg -
Annette née à Plottes le 14/08/1883; mariée à Pont de Vaux le 4/11/1908
avec Joseph PICARD né à Reyssouze le 7/04/1883.
Au moment du conseil de révision Jean Louis GOURRAT exerçait le métier
de cultivateur à Pont de Vaux.
Son père était décédé le 8/09/1897 à l'hôpital de Pont de Vaux; il était
alors tonnelier.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Liste électorale Pont de Vaux 1910.
Jean Louis GOURRAT ne figure pas sur le recensement de 1911 ni sur
les listes électorales de 1914.
Il devait être dans un autre département; en effet en 1912 il devait
effectuer une période militaire à laquelle il ne s'est pas rendu.
Sa fiche matricule précise qu'il s'est présenté spontanément au
recrutement de Rhône central le 4/11/1912.
La guerre
Jean Louis GOURRAT est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est tué au col du chariot le 16/09/1914.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Pour le 23e, cette période de coûteux efforts
s'étend du 14 au 23 septembre ; elle est caractérisée par une offensive
pénible et presque journalière pour conquérir la région boisée et
difficile de la montagne d'Ormont qui commande les débouchés de
Saint-Dié .
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il
atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut
en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui
cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la
ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er
bataillon marche vers le col du
Chariot à gauche, le 2e bataillon chemine par le ravin des
Gouttes, directement sur la ferme La Côme.
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