GRAND Pierre Marie Francisque
Ses origines
Francisque GRAND est né le 24/02/1891 à Reyssouze au domicile de sa
grand mère maternelle.
Sa mère Marie Alphonsine avait 18 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
Sa mère se marie à Pont de Vaux le 6/05/1896 avec Joseph FONTAINE né le
7/01/1865 veuf de Marie Claudine LABOURBE.
Sa mère a une fille Emilie FONTAINE née le 11/03/1897 et décédée le
31/01/1917 à l'hôpital de Pont de Vaux.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Francisque GRAND mesurait 1.67 m; il avait les cheveux blond et les yeux
châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Francisque GRAND exerçait le métier de
peintre en voitures.
Il est incorporé le 8/10/1912 au 60e RI.
La guerre
Francisque GRAND passe au 10e RI le 20/01/1916 puis au 97e RI le
21/06/1916.
Il est cité à l'ordre de la 30e brigade le 20/05/1916 : "Observateur
d'un rare sang froid et d'une grande bravoure; le 17/05/1916 au cours
d'un violent bombardement de torpilles et d'obus de tous calibres; a eu
l'abri sous lequel il se trouait traversé par une bombe; a continué à
observer la tranchée ennemie et a fourni des renseignements précieux sur
l'emplacement des engins ennemis."
Il est cité à l'ordre du régiment le 29/06/1917 : "Téléphoniste
courageux et d'un dévouement absolu; quoique malade et exempté de
service a tenu à faire une corvée pénible au cours de laquelle il a été
gravement blessé; blessé le 21/06/1917 au Chemin des Dames : plaies
crane, front, face dorsale, main gauche."
Il ne sera plus au front du 22/06/1917 au 4/03/1917.
Il décède le 5/03/1918 à l'hôpital de Pont de Vaux.
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Historique du 97e RI |
Dont extraits : Le Chemin des Dames 1917
Bref séjour qui a laissé cependant un
profond souvenir aux anciens du 97. Cramponnés aux abords d'une arrête
sur laquelle court la fameuse route du Chemin des Dames et qu'occupe
solidement l'adversaire, sans vue devant soi, des pentes fort raides
derrière. Les soldats surveillent l'ennemi devenu très mordant depuis
qu'il a brisé notre attaque. Ils sont au-dessus de Braye en Laonnois.
Le jour, la nuit, le bombardement ne cesse
pas : parfois il redouble de violence, obus, mines écrasent un coin du
secteur et, ahuris dans cette tourmente, les guetteurs voient soudain se
dresser, des ombres ; ce sont les strosstrup. Des cris jaillissent, des
coups de feu résonnent, des grenades éclatent ; l'on parvient à
repousser l'assaillant. Ce sont de rudes soldats que les nôtres !
Le mois de juin se passe ainsi, au mois de
juillet le régiment glisse plus à gauche. Entre le Panthéon et la Royère
sur l'arête au-dessus de Pargny-Filain, l'ennemi s'avance et menace de
rompre complètement notre ligne. Le 97 envoyé en renfort se déploie
devant lui, bouscule les éléments avancés et arrête définitivement
l'adversaire. Tout en maniant le fusil, les hommes reprirent des
pioches, organisèrent la nouvelle position.
Au mois d'août, le 97 se rendaient dans la
Haute-Alsace.
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