Pont de Vaux
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PARNET Jules


Ses origines

Jules PARNET est né le 24/04/1889 à Pont de Vaux au Grand Faubourg.
Son père Charles avait 30 ans et était sabotier.
Sa mère Marie Marguerite née BOMPUGET avait 29 ans.
Il avait une soeur jumelle Philiberte décédée le 27/05/1889.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules PARNET mesurait 1.63 m; il avait les cheveux blond clair et les yeux bleu foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Pont de vaux 1896 - Grand Faubourg -


Recensement Pont de vaux 1901 - Grand Faubourg -

 - Marie Joséphine née le 4/03/1883 à Pont de Vaux; mariée le 7/11/1907 à Pont de Vaux avec JACQUILLER Jean Marie Jules.


Au moment du conseil de révision Jules PARNET exerçait le métier de coiffeur à Lyon.
Il est incorporé le 1/10/1911 au 133e RI.
Il est nommé caporal le 25/09/1912.
Il est libéré le 25/09/1913..


Liste électorale Pont de Vaux 1914.

 

La guerre

Jules PARNET est mobilisé au 333e RI le 2/08/1914.
Il disparait le 27/10/1916 devant le fort de Vaux (Meuse).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 3/11/1921.

Historique du 333e régiment d'infanterie

dont extraits : L'heure H. est fixée, pour le 24, à II heures 40. Le jour se lève dans un brouillard épais; à il heures 40, il n'est pas encore dissipé et nos vagues d'assaut sortent de lia tranchée sans être aperçues de l'ennemi. C'était à la fois une chance et un risque, car la direction devenait périlleuse et des erreurs pouvaient se produire qui auraient été dangereuses pour le succès de l'opération. Heureusement la minutieuse préparation nous évita ces avatars.
D'un seul élan, le 5* Bataillon (Commandant Deleuze) saute dans les tranchées ennemies, balayant tout et cueillant des prisonniers dans chaque tranchée dépassée. Il lance aussitôt en avant les reconnaissances prévues.
Des trous se sont produits à gauche, entre le régiment et le 230e; à droite entre le régiment et les chasseurs. Le 56 Bataillon les comble de sa propre initiative. De ce fait, il n'y a plus de réserves, mais point n'en est besoin, car rien ne résiste à un pareil ouragan; des fils de fer sont restés intacts mais ne peuvent arrêter nos hommes.
Le 6e Bataillon (C1 Lourdel), à l'heure dite, passe en Ire ligne et marche sur son objectif. Mais à gauche on progresse moins vite qu'au 333e. Il y a un vide. Le 5e Bataillon s'y installe et les deux bataillons demeurent tout entiers en première ligne, bientôt rejoints par le 46 (C1 Grollemund) qui prend la droite du 5°.
Le 25, le 6" Bataillon, soutenu à gauche par le 5°, doit continuer l'attaque à l'ouest du fort de Vaux. D'un élan superbe, il se rue à l'assaut et gagne rapidement du terrain, quand arrive l'ordre de ne plus bouger. Entièrement en ligne pendant quatre jours de bombardement intense, le régiment s'installe sur le terrain conquis, et maintient tous ses gains malgré des pertes sévères et une densité de front considérablement diminuée : 21 officiers dont 5 tués et 816 hommes manquent en effet à l'appel.
Des canons, des mitrailleuses, un nombre considérable de prisonniers étaient les trophées cueillis par le 5e Bataillon dans les tranchées allemandes et dans les Carrières. Les objectifs avaient été atteints dans leur totalité et conservés. Le 333e s'était montré l'égal des troupes d'Afrique combattant à gauche.