Pont de Vaux
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PICARD Joseph


Ses origines


Joseph PICARD est né le 7/04/1883 à Reyssouze.
Son père François avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née MONIN avait 37 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph PICARD mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyssouze 1891

 - Eugène né à Reyssouze le 23/10/1866; décédé à Reyssouze le 11/10/1948.


Au moment du conseil de révision Joseph PICARD exerçait le métier de charpentier à Reyssouze.
Son père résidait également à Reyssouze; sa mère était décédée (mars 1898).
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1904.
Il est nommé caporal le 23/09/1905.
Il est libéré le 13/07/1907.

Joseph PICARD se marie le 4/11/1908 à Pont de Vaux avec Annette GOURRAT née à Plottes (Saône et Loire) le 14/08/1883 et demeurant à Pont de Vaux.
Annette GOURRAT est la soeur de Jean Louis GOURRAT.
Fin 1908 il s'installe à Pont de Vaux chez DESPRE.

Le couple a eu deux enfants :
 - Henri né le 24/11/1909 à Pont de Vaux au Grand Faubourg; marié à Chavannes sur Reyssouze le 10/08/1934 avec Jeanne Marie Léonie Théodorine PACHON.
 - Jeanne née le 12/08/1914 à Pont de Vaux au Grand Faubourg; mariée à Mézériat le 4/12/1940 avec Julien Gaston BREVET


Liste électorale Pont de Vaux 1914.
 

La guerre

Joseph PICARD est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 171e RI le 23/10/1914 puis au 172e RI (10e compagnie) le 27/03/1916.
Il a été nommé sergent le 30/01/1915.
Il est tué le 28/03/1917 à 9 h du matin aux combats au nord ouest de Soissons.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Bois Robert à Ambleny (02 - Aisne) tombe Carré G Numéro 74.

Historique du 172e RI

dont extraits : Le 13 mars 1917, il occupe le secteur de Soissons.
Après un bombardement par obus et torpilles qui dure plus de quarante-huit heures, les Allemands tentent un coup de main à gros effectifs sur la Distillerie de Soissons. Conformément aux ordres donnés, la tranchée de première ligne est évacuée, les Allemands y pénètrent, mais en sont immédiatement chassés par une contre-attaque qui leur fait subir de grosses pertes. Le 18 mars, à 7 heures, des patrouilles, envoyées pour reconnaître les tranchées allemandes, signalent qu'elles sont vides. Le 1er bataillon, qui occupe les tranchées du nord de l'Aisne, dans la boucle de Saint-Vaast, pousse immédiatement de l'avant. A 8 heures, il atteint la croupe nord de Crouy, et reprend aussitôt le contact avec l'ennemi.
Les deux autres bataillons, après avoir, par des moyens de fortune, poussé dans la journée quelques éléments au nord de l'Aisne, franchissent la rivière le soir, sur des passerelles construites à la hâte.
Le 21, après une courte préparation d'artillerie, un bataillon manœuvrant par le nord-ouest, l'autre par le sud-est, la position du Pont Rouge est attaquée.
Les compagnies d'assaut se glissent sous les réseaux intacts, prennent pied dans la tranchée de Pont Rouge et, après un violent corps à corps, rejettent l'ennemi au centre de l'ouvrage.
Là, les Allemands se ressaisissent et il faut des combats acharnés à la grenade pour achever la conquête de la position.
Mais l'adversaire veut reprendre le terrain perdu.
Le lendemain, 22 mars, après un violent bombardement d'obus de gros calibre qui dure quatorze heures, il déclanche coup sur coup trois furieuses contre-attaques qui échouent toutes devant la résistance inébranlable des voltigeurs, des fusiliers-mitrailleurs, calmes à leur poste de combat, fauchant tous ceux qui tentent de les aborder. Les Allemands sentent que tout nouvel effort sera inutile : la position ennemie est définitivement à nous.
A la date du 27 mars 1917, le 1er bataillon est cité à l'ordre de la 127e division.
A la date du 31 mars 1917, la première pièce du peloton des canons de 37, est citée à l'ordre de la 127e division.
Dans, la nuit du 4 au 5 avril, le 172e régiment d'infanterie, cantonné dans la région de Soissons (Buzancy et Villemontoire), se porte à Braisne.




Extrait des pertes du 172e RI