Pont de Vaux
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ROBELIN Maxime


Ses origines


Maxime ROBELIN est né le 22/07/1885 à Lons le Saunier.
Son père se prénommait Claude et sa mère Philomène née PRUDENT.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maxime ROBELIN mesurait 1.58 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

Au moment du conseil de révision Maxime ROBELIN exerçait le métier de jardinier à Lyon Vaise.
Ses parents résidaient à Chalon sur Saône.
Il est incorporé au 69e RI le 8/10/1906.
Il est tambour le 14/07/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
En 1910 et 1911 il réside à Lyon au 9 rue Mazagrand puis au 46 rue Montesquieu.
Il s'installe à Pont de Vaux en 1912.


Liste électorale Pont de Vaux 1914

Il n'a pas été trouvé trace de mariage ou de naissance sur les registres d'état civil de Pont de Vaux sur la période 1912 - 1914.
 

La guerre

Maxime ROBELIN est mobilisé le 4/08/1914 au 256e régiment d'infanterie.
IL est tué le 26/08/1914 à Moyenmoutiers dans les Vosges.
Il a reçu la médaille militaire à titre posthume le 9/06/1920.

Historique du 256e RI


Le régiment ayant débarqué dans la nuit du 11 au 12 août à Saint Loup sur Semouze, vient cantonner du 12 au 14 à Corbenay. Il fut dirigé le 15 sur Remiremont, le 16 sur Gérardmer, après avoir effectué en montagne une marche très pénible ; le 17, colonne de gauche de la 58e Division, le régiment ayant pour mission de marcher sur Stosswhir, bivouaquait au col de la Schlucht et à Altenberg, où il était placé en soutien des troupes opérant dans la vallée de Munster. Le 18, il recevait l’ordre de se tenir à la disposition de la 1re Armée et du 14e CA et, cantonnant à Clefcy, arrivait dans la soirée du 19, après une très longue étape, à Colroy la Grande. Le 20, traversant le col de Saales, il suivait la vallée de la Bruche et bivouaquait à Saulxures. Les 21 et 22, malgré l’activité des batteries ennemies du Champ du Feu, il organisait et occupait les tranchées de défense du col du Hanz.
Dans la soirée du 22, le 5e Bataillon, avec le Lieutenant-colonel RIMAUD, reçut l’ordre de se replier, par Bourg Bruche, sur Provenchères pour arrêter les colonnes ennemies, essayant de déboucher par le col de Sainte Marie aux Mines ; il occupait le 23 des positions élevées, dominant Frapelle, et le 24, des tranchées dans la plaine au sud est de Beulay. Le 25, il se dirigeait sur Haute Mandray et sur le village de Rememont, en avant duquel il creusait des tranchées ; il y fut attaqué le 26 par des forces allemandes qu’il contint jusqu’au soir.
Au cours de cette journée, furent blessés le Commandant MEQUILLET et le Capitaine BONVALOT.
Le 27, occupant le col d’Anozel, il organisait la défense de Taintrux et se plaçait à l’est du village, prêt à attaquer l’ennemi signalé dans les bois avoisinants, d’où devaient partir un peu plus tard des rafales de mitrailleuses et des obus de shrapnells.