Pont de Veyle
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NOIRAT Jean



Le monument aux morts de Pont de Veyle fait état d'un soldat tué en 1917 et portant le nom de NOIRAT Jean.





Une recherche sur les soldats morts pendant la guerre 14 18 et portant le nom de NOIRAT donne 3 noms.

Jean NOIRAT né le 4/10/1881 est effectivement tué en 1917.
Le lien avec Pont de Veyle doit venir de sa mère Jeanne DRUGUET née à Pont de Veyle le 17/07/1857.

Jeanne DRUGUET



Recensement Pont de Veyle 1866 - Place d'armes - (Jeannette mère de Jean NOIRAT)


Ses origines


Jean NOIRAT est né le 14/10/1881 à Aix les Bains.
Son père se prénommait François; il avait 38 ans.
Sa mère Jeanne née DRUGUET avait 24 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean NOIRAT mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de bijoutier à Marseille
Il est incorporé au 163e RI à compter du 20/11/1902.
Il est libéré le 1/11/1905.
 

La guerre
 

Jean NOIRAT est mobilisé au  le 5/08/1914.
Il passe au 24e régiment d'infanterie coloniale le 24/10/1914.
Il est nommé caporal le 27/02/1916 et sergent le 11/07/1916.
Il disparait le 16/04/1917 à Laffaux (Aisne).
Il a été inhumé dans la fosse commune aux carrières de Laffaux.

Il est cité le 15/07/1916 : "excellent caporal; attitude courageuse au feu; blessé le 2/07/1916 est resté à son poste."
Croix de guerre avec étoile d'argent.

Historique du 24e régiment d'infanterie coloniale

LA BATAILLE DE L'AISNE
Relevé le 21 mars, le régiment se porte par voie de terre dans la région de Soissons qu'il atteint le 7 avril et relève le 118me dans le secteur qui fait face au village de Laffaux.
Le 1er C. A. C., après la poursuite de Saint-Quentin, a été ramené sans arrêt dans la région de Soissons pour participer à une offensive générale sur le Chemin des Dames. Sa mission est d'attaquer de l'Ouest à l'Est au Sud de l'Ailette pendant que, à sa droite l'attaque principale sera menée du Sud au Nord.
Le rôle du 24me est particulièrement difficile : le régiment doit enlever, à travers un terrain raviné et aux pentes abruptes, le village de Laffaux, que plusieurs attaques précédentes n'ont pu entamer et qui constitue avec ses carrières nombreuses un point d'appui extrêmement fort ; sa situation au point où la ligne allemande venant du Nord s'infléchit vers l'Est, lui donne une très grande importance et il est à prévoir que les Allemands le défendront avec acharnement.

L'attaque est déclenchée le 16 avril à 9 h. 30. Le bataillon LECA attaque à gauche en liaison avec la ,7e brigade, le bataillon RAPINE et le bataillon NOEL doivent encercler Laffaux pendant que notre artillerie en maintiendra les défenseurs terrés ; puis, tandis que le bataillon RAPINE fonce plus avant en liaison avec le bataillon LECA à gauche et le 22 régiment à droite, le bataillon NOEL doit passer en réserve sur place.

Le bataillon LECA pénètre au prix de pertes sévères dans les premières tranchées ennemies dont les réseaux étaient presque intacts, mais il est presque entièrement détruit, le chef de bataillon et l'adjudant-major tués, en se portant à l'assaut des tranchées suivantes fortement tenues par des mitrailleuses qui prennent d'enfilade les réseaux de fil de fer. A droite le bataillon NOEL s'empare de la première tranchée et ne peut progresser au-delà, arrêté par des mitrailleuses tirant des lisières Sud de Laffaux.

Le bataillon RAPINE, au centre, pousse droit devant lui, débordant Laffaux par le Nord, ainsi que le hameau des « Trous » ; il est bientôt pris de trois côtés sous des feux de mitrailleuses installées dans les tranchées ennemies et dans les cavernes des villages et peu nombreux seront les officiers et soldats qui regagneront nos lignes.

En résumé : l'attaque du 24me a échoué sur une position fortement organisée, parsemée de carrières sur lesquelles notre artillerie n'a eu aucune efficacité et d'où les mitrailleuses ennemies fauchaient impunément nos vagues d'assaut.

Les pertes sont très lourdes : 27 officiers et 1.050 hommes. Récompenses : 2 Croix de Chevalier, 5 Médailles Militaires, 305 Citations décernées.