Replonges
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TRICAUD François
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CHATELET Maxime


Ses origines

Maxime CHATELET est né le 3/12/1894 à Replonges au hameau du Mottier.
Son père Jean Marie Eugène avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BROYER avait 22 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maxime CHATELET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1906 - La Grande Charrière -




Recensement Replonges 1911 - La Grande Charrière -

 - Marius Martial né le 3/07/1896 à Replonges au hameau du Mottier marié le 21/01/1922 à Saint Cyr sur Menthon avec Pierrette Césarine GAUTHERET.
 - Jeanne Marie Laurentine née le 27/03/1902 au hameau de la Grande Charrière; mariée à Replonges le 21/05/1927 avec Rémy Armand LOUETTE.
 - Jules Claudius né le 6/02/1909 au hameau de la Grande Charrière; marié le 20/04/1932 à Feillens avec Joséphine Thérèse CHAVY.

Au moment du conseil de révision Maxime CHATELET était étudiant et résidait à Belley.
Il est classé service auxiliaire pour myopie.
 

La guerre

Maxime CHATELET est incorporé au 23e RI le 30/11/1914.
Il est classé service armé par la commission de Dole le 4/04/1915 et affecté au 44e RI (3e compagnie) le 6/04/1916.
Il est tué le 13/08/1916 au bois de Hem à l'est de Curlu (Somme).

Historique du 4e RI

Dès le 9 août, deux compagnies du bataillon VIGNAUD attaquent le bois de la Pépinière, au nord de Cléry. C'est le capitaine LAMARQUE qui est à leur tête, un vieux soldat de 58 ans, qui a voulu servir dans un régiment de l'active ; il tombe mortellement blessé en plein assaut.
Le 11 août, le 2e bataillon s'engage contre le bois de Hem. Le bois tout entier et un chemin creux qui le borde ont été fortifiés comme un réduit : partout des abris, quelques-uns en maçonnerie ; partout des nids de mitrailleuses qu'en raison du terrain l'artillerie ne peut parvenir à contrebattre efficacement.
Vers 10 heures, de la parallèle où ils attendent avec impatience le moment de l'assaut, les hommes bondissent, alignés comme pour un défilé. C'est la belle guerre à la française, le mouvement, l'offensive. Les Allemands se défendent en désespérés. Leur feux de flanc prennent le 2e bataillon à revers et nos pertes sont lourdes ; mais elles sont payées au centuple. Le bois de Hem est enlevé et, le lendemain, lorsque les 1e et 3e bataillons font le passage de ligne pour attaquer à leur tour, c'est un sol jonché de débris de toutes sortes qu'ils traversent, où les cadavres allemands forment d'horribles tas.
Le régiment a pour objectif un système de défense sur le sommet d'une croupe qui barre l'accès d'un long ravin. L'organisation est étayée par un chemin creux qui constitue une place d'armes de choix pour l'ennemi. Mais une préparation d'artillerie formidable bouleverse les organisations adverses ; les vagues d'assaut progressent rapidement, les mitrailleuses crépitent. A toute allure, nos hommes ont envahi les tranchées.
350 Allemands se rendent, et les défenseurs qui restent sont cloués sur place, à la baïonnette, dans un corps à corps furieux. L'adversaire réagit, sort de ses places d'armes, contre-attaque. Mais toutes les précautions sont prises : mitrailleuses, fusils mitrailleurs, canons de 37 sont braqués vers le ravin d'où part la contre-attaque. Sous ce feu d'enfer, les bataillons ennemis s'arrêtent, tourbillonnent et disparaissent.