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JACQUET François Joseph Alfred


Ses origines


Alfred JACQUET est né le 14/12/1890 à Montcet dans l'Ain.
Son père Joseph Hippolyte avait avait 29 ans.
Sa mère Françoise née BOURDON avait 24 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alfred JACQUET mesurait 1.77 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1906 - Le Creux -

Au moment du conseil de révision Alfred JACQUET exerçait le métier d'ajusteur au P L M à Lyon.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 7/10/1911.
Il est nommé caporal le 28/09/1912 et libéré le 8/11/1913.
Fin 1913 il est à Dijon au chemin des Rotondes et en avril 1914 il est de nouveau à Lyon 6 rue de la Lone.
 

La guerre

Alfred JACQUET est mobilisé le 3/08/1914 au 244e RI (compagnie de mitrailleuses).
Il est tué le 1/07/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Il est inhumé à la nécropole nationale Le Vieil-Armand Wattwiller (68 - Haut-Rhin) tombe 916.

Historique du 244e RI

OCCUPATION de l'HARTMANNSWILLERKOPF. Le 31, il relève, à l'HARTMANNSWILLERKOPF le 371e ; trois compagnies dans les Tranchées (deux au sommet, une à la roche PERMET), deux sont en soutien immédiat aux camps DUVEMEY et PAU, trois autres en réserve au-camp de PIERRE ; l'État-major à SILBERLOCH.
Les Tranchées allemandes sont, en certains endroits, à quelques mètres des nôtres. Les bombardements sont journaliers. Le sol est tellement bouleversé, que lès Tranchées ne tiennent pas. Les parapets sont faits avec des sacs à terre, bien vite démolis par les balles retournées. Toutes les nuits, des dizaines de mètres sont à refaire. Le ciment, ne peut être employé par suite du manque d'eau ; quelques abris de guetteurs et des casemates de mitrailleuses seuls sont cimentés, mais au prix de combien de fatigues ! Les hommes souffrent de la chaleur sur ce piton dénudé.
Le 3 juin, à 11 heures 50, attaque de la roche SERMET. Les Allemands se lancent à l'assaut en chantant ; ils sont repousses par les feux et les tirs de barrage.
Le 8 juin, une Compagnie de la réserve est mise en soutien du 55e Territorial au camp PAGNOZ ; un Peloton est détaché au ravin BONNE-GOUTTE.
Le 26, violent bombardement par obus et torpilles, une Section est ensevelie dans sa Tranchée ; 16 hommes sont tués, 17 sont blessés. Le 29, le 244e est relevé par le 213e ; il relève le 152e suc les pentes Nord-est et Sud-est ; sept Compagnies sont dans les Tranchées (deux au sommet, trois au FAUX-SIHL, une au CHEMIN des DAMES, une au SHIL), une en réserve au camp BURLUREAU ; Etat-major et Compagnie Hors Rang, camp RENIÉ.
Le 1er juillet, bombardement violent par obus et torpilles ; des Tranchées, des abris s'écroulent ; 11 tués, 31 blessés. Le 3, nouveau bombardement violent ; les dégâts matériels sont considérables : 8 tués, 5 blessés et 1 disparu.