Replonges
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TRICAUD François
VERCHER Joanny
VOISIN Jean Benoit










 

 

NIZET Pierre




Sur le monument aux morts de Replonges on trouve l'inscription : Pierre NIZET.
Dans les fiches matricules on ne trouve aucun Pierre NIZET né entre 1881 et 1887 (pouvant avoir 32 ans au cours de la guerre 14 - 18).
On ne trouve également aucun Pierre NIZET sur le site Mémoires des hommes (morts 14 - 18).
On trouve toutefois Jean Marie NIZET né et ayant vécu à Replonges, né le 21/08/1885 et tué le 15/04/1918 soit à 32 ans.
On peut logiquement penser que le poilu cité sur le monument aux morts serait Jean Marie NIZET.
Voir également les recensements où figure Pierre ou Jean Pierre et où ne figure pas Jean Marie (donc probablement la même personne).


Ses origines

Jean Marie NIZET est né le 21/08/1885 à Replonges au hameau de la Croix verte.
Son père Jean Marie avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née MARGUIN avait 21 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie NIZET mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1891 - La Croix verte -


Recensement Replonges 1906 - Le Putet -

 - Marie
 - Antoinette
 - Marius né le 10/11/1897 au hameau du Putet; atteint de tuberculose pulmonaire il décède le 6/09/1931 à Replonges.


Au moment du conseil de révision Jean Marie NIZET exerçait le métier de cultivateur.
Il est affecté service auxiliaire (exostose)
Il est incorporé au 11e régiment de dragons le 7/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.


Recensement Replonges 1911 - Le Putet -

Jean Marie NIZET se marie à Replonges le 25/05/1914 avec Joséphine Florentine Adélaide MANIGAND (soeur de Jean Marie MANIGAND).
Joséphine MANIGAND s'est remariée à Replonges le 12/11/1920 avec Léon Benoit VERDELET; elle est décédée le 19/01/1971 à Replonges.
 

La guerre

Jean Marie NIZET est classé service armé par la commission de réforme de Bourg du 4/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI le 24/11/1914.
Il passe au 371e RI le 5/02/1915 puis au 415e RI le 18/04/1917.
Il disparait le 3/04/1918 au combat de la Somme.
Son décès sera fixé au 15/04/1918 à Rouvrel par le tribunal de Bourg le 26/05/1920.
Il est inhumé à la nécropole nationale Montdidier (80 - Somme) tombe 2713.

Historique du 415e RI

Dont extraits : Du 30 mars au 2 avril, les 3 bataillons du Régiment se retranchaient sur la rive gauche de l'Avre où ils avaient à repousser journellement les attaques locales dont quelques-unes très violentes.
Le 2, à 21 heures, l'ennemi attaque, avec un régiment sur le front tenu par le 2e Bataillon, qui malgré sa résistance acharnée, doit plier sous le nombre et céder une bande de 500 à 600 mètres de terrain que plusieurs contre-attaques, brillamment exécutées, mais très meurtrières ne peuvent nous rendre que partiellement.
Le Régiment épuisé par plusieurs jours de lutte est relevé dans la nuit du 3 au 4 avril par le 142e R. I. et placé en réserve sur le plateau de la ferme de l'Espérance à 3 kilomètres de la première ligne. Le Régiment n'était pas encore installé sur ses nouvelles positions que le 4 avril, à 6 heures, l'ennemi déclenchait un tir de préparation sur zone, des plus violents, et passait à l'attaque à 8 heures avec une telle vigueur qu'il bousculait les premières lignes françaises et apparaissait vers 10 heures devant les tranchées occupées par le Régiment.
Pris immédiatement sous nos feux do mitrailleuses, l'ennemi dut ralentir sa progression ce qui permit de recueillir et réorganiser nos éléments bousculés. Vers midi, l'ennemi reprit son mouvement en avant et prononça sur tout notre front de violentes attaques qui furent toutes arrêtées grâce à la résistance acharnée de tous nos éléments.
Dans la soirée du 4, les renforts envoyés sur le front du Régiment permirent d'arrêter définitivement la progression que l'ennemi ne put reprendre dans la journée du 5 malgré tous ses efforts. Le Régiment, exténué par les fatigues, les privations et considérablement affaibli par ses pertes : 73 tués, 458 blessés, 107 disparus (la plupart morts ou blessés non recueillis sur le terrain), était retiré du combat dans la nuit du 6 au 7 après 9 jours de lutte ininterrompue.


L'Avre