Reyrieux
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DREVET Jean


Ses origines

Jean DREVET est né le 11/02/1877 à Reyrieux.
Son père Jean Benoit avait 26 ans et était voiturier.
Sa mère Jeanne née JOUVE avait 20 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean DREVET mesurait 1.63 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Reyrieux 1891 - Le bourg -

 - Benoite née à Villefranche le 13/11/1874; mariée à Reyrieux le 30/06/1894 avec Claudius AYME.
 - Claude né à Reyrieux le 8/12/1878
 - Jean Marie décédé le 2/05/1891 à l'age de 4.5 mois.
 - Jules né le 30/04/1881 à Reyrieux; marié à Villefranche le 6/07/1907 avec Antonia CHALLON.
 - Antoine né le 19/10/1882 à Reyrieux; marié à Civrieux le 22/11/1907 avec Claudine GIROBY.
 - Eugénie née à Reyrieux le 3/10/1885; mariée à Villefranche le 21/07/1915 avec François Félix TERPE; décédée à Lyon 5e le 15/09/1959.
 - Louis Antoine né à Reyrieux le 3/08/1884; marié à Macon le 23/12/1911 avec Marie THION.
 - Antoine né à Reyrieux le 9/09/1887; marié à Chevrières le 30/08/1919 avec Jeanne BRUYAS


Au moment du conseil de révision Jean DREVET exerçait le métier de cultivateur.
Il est classé services auxiliaires pour "hypermétropie".
En 1899 il est à Lyon au 23 rue Bichat.
Son père décède le 9/06/1899 à Reyrieux
Jean DREVET se marie le 2/02/1900 à Civrieux avec Elisabeth GIROBY demeurant et née à Civrieux le 28/10/1865.
Il revient à Reyrieux en 1900 puis s'installe à Civrieux en 1904.


Recensement Civrieux 1911 - Le bourg -

 - Jeanne Antoinette née à Civrieux le 30/09/1906; décédée à Neuville sur Saône le 15/12/1983.


Jean DREVET revient à Reyrieux fin 1911.
 

La guerre

Jean DREVET est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le 12/11/1914.
Il est incorporé au 55e régiment territorial d'infanterie le 4/12/1914.
Il passe au 223e RI le 26/06/1915.
Il disparait au combat de Reillon le 8/10/1915.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 23/03/1921.

Historique du 223e RI

dont extraits : Le colonel BLUZET, promu au commandement d’une brigade, fit ses adieux. Il fut remplacé par le lieutenant-colonel CHENEBLE. Sous les ordres de ce dernier, le Régiment monte en secteur au nord de Reillon et tient les tranchées depuis le bois Bouet (ravin de Leintrey jusqu’à l’Observatoire) (200 mètres sud de la route Reillon-Gondrexon).
Le 6 octobre, une patrouille commandée par le sous-lieutenant DURAND, enlève un poste ennemi et ramène plusieurs prisonniers. Les Allemands, malgré leurs échecs précédents, n’avaient pas renoncé à la conquête du terrain perdu en juin.
Le 8 octobre, dans la matinée, ils déclenchent une préparation d’artillerie d’une violence inouïe, accompagnée de gaz lacrymogènes. Grace à l’emploi de ces derniers, l’ennemi réussit à s’emparer du bois Seppelin et du bois Bouet, d’où une contre-attaque immédiate ne put les déloger complètement. Le capitaine de MAISTRE fut tué dans l’action, le sous-lieutenant d’URBAL, gravement blessé, est resté aux mains de l’ennemi. Ce fut le commencement d’une lutte âpre et dure, qui se prolongea durant plusieurs semaines de tranchée en tranchée, sans modifier beaucoup les positions respectives des adversaires. Le mauvais temps y mit un terme. Le terrain bouleversé par l’artillerie devint bientôt, sous l’effet de la pluie, un lac de boue dans lequel il fut impossible de maintenir des tranchées. Sans rien abandonner de ce qui leur appartenait, les Français et les Allemands pratiquèrent la trêve de la boue, on profita de la circonstance pour relever les cadavres, réorganiser les défenses accessoires et rétablir dans la mesure du possible les tranchées inexistantes.