GODON Claude
Ses origines
Source |
Claude GODON est né le 29/02/1880 à Reyrieux.
Son père Claude (1850 - 1926) avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère
Marie née TARLET avait 27 ans et était tailleuse. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude GODON mesurait 1.65 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Reyrieux 1891 - Rue Mercière -
Liens Geneanet vers frères et soeurs
Au moment du conseil de révision Claude GODON exerçait le métier de
maçon.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
Il est libéré le 21/09/1904.
Recensement Reyrieux 1906 - La Ramassière -
Claude GODON se marie à Trévoux le 30/11/1909 avec Jeanne ROUSSET
demeurant à Trévoux et née à Genay le 14/12/1889.
Il était alors voiturier.
Recensement Reyrieux 1911 - La Ramassière -
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Jacques Pierre Gaspard
- Anna Félicie née à Reyrieux au bourg le 20/07/1910; mariée à Lyon 1er le
13/04/1929 avec Louis Charles Eugène CHOLLET; décédée à La Charité sur
Loire (Nièvre) le 4/03/1978.
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Jeanne Claudia née à Reyrieux le 27/03/1914; mariée à Lyon 3e le
25/11/1933 avec Laurent BASENET; remarié à Ollioules le 7/09/1940 avec
Abel Fernand KALEF; décédée à Bron le 27/11/1961.
- Julienne
Liste électorale Reyrieux 1914.
Recensement Reyrieux 1921 - La Ramassière -
Recensement Reyrieux 1921 - La Ramassière -
La guerre
Claude GODON est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il disparait au combat de la ferme des Wacques près de Souain (Marne) le 25/09/1915.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
19/10/1920.
Il a reçu la médaille militaire le 30/05/1921 "Brave soldat; est mort
glorieusement pour la France le 25/09/1915 devant Souain en faisant son
devoir".
Croix de guerre étoile de bronze.
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Historique du 35e RI |
dont extraits : Vers la mi-août le régiment s’embarque à la
Ferté-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l’ennemi le poids
de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d’approche entre le
moulin de Souain et le bois D.E. furent activement menés, avec cette
ardeur que met au cœur l’espoir d’une victoire prochaine et décisive.
C’était le 25 septembre 1915. L’heure était enfin venue
d’abandonner l’outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand
enthousiasme régnait dans la parallèle de départ… A 9 heures tout le
monde était en place, et notre artillerie donnait toujours. L’ennemi
ayant remarqué de l’agitation dans la tranchée française ouvre alors un
feu d’une extrême violence. Mais cela n’arrête pas l’élan et à 9 h.15
notre artillerie allonge son tir, nos compagnies sortent successivement
de la tranchée et malgré les balles qui sifflent de tous côtés vont en
courant à l’attaque. Le feu des mitrailleuses devient tellement violent
que l’assaut parait un instant brisé et qu’une nouvelle préparation
d’artillerie est faite sur le bois D.E. où l’ennemi a des organisations
défensives particulièrement puissantes. La canonnade terminée, le bois
D.E. est enlevé et nous faisons 426 prisonniers. Malgré des pertes
élevées, il faut aller de l’avant et alors on franchit la première
position allemande pour aller d’un seul bond jusqu’au bois Frédéric II.
La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le lendemain à 5 h.30.
Les compagnies étaient très éprouvées, le 1er bataillon n’avait guère
plus de 80 hommes. Pourtant, vers 9 heures, on atteint les lisières nord
du bois 28 et l’on est ainsi non loin de la tranchée des Tantes,
dernière position de l’ennemi avant la rivière « La Py » Dans
l’après-midi, parvient l’ordre d’attaquer à 16 heures cette tranchée.
Après une demi-heure de préparation d’artillerie, les braves qui restent
s’élancent résolument à l’assaut et parviennent à prendre pied dans la
tranchée des Tantes. Le succès ne peut être complet ni la brèche élargie
faute de monde ; il faut se replier dans la nuit aux lisières du bois
28.
Souain |