Reyrieux
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LAS
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie LAS est né le 30/09/1889 à Civrieux.
Son père
François avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Philiberte née CENDRE avait 25 ans.
Ses parents se sont mariés le 20/10/1882 à Reyrieux.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie LAS mesurait 1.56 m; il avait les cheveux noir et les yeux
brun.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Civrieux 1896 - Le bourg -
Recensement Civrieux 1901 - L'étendant -
Recensement Civrieux 1906 - Le bourg -
- Marie Louise née à Civrieux le 20/04/1886; mariée à Civrieux le
18/03/1905 avec Georges REVEL; décédée le 26/07/1956 à Lyon 5e.
- Marie Antoinette née à Civrieux le 24/07/1896 (jumelle); mariée à
Reyrieux le 19/03/1919 avec François NALLET; décédée à Villefranche le
26/10/1981.
- Françoise née à Civrieux le 24/07/1896 (jumelle); mariée à Reyrieux le
30/11/1918 avec Claude Antoine NALLET.
- Casimir Nicolas né à Civrieux le 30/12/1900; marié à Reyrieux le
12/09/1925 avec Marcelle SERMONAT; décédé à Bron le 9/01/1965.
Au moment du conseil de révision Jean Marie LAS exerçait le métier de
boucher à Reyrieux.
Il est incorporé au 17e RI à Gap le 4/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Jean Marie LAS se marie le 19/05/1914 à Lyon 5e avec Anne Augustine
GIGOU.
La guerre
Jean Marie LAS est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 6/09/1914.
Il est tué le 30/07/1916 au bois de Hem (Somme).
Il est inhumé au carrefour du bois de Hem (angle route vers Maurepas) et
route de Maricourt
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Cette position qui faisait face aux défenses allemandes du bois de
Hem est occupée par les
ler et 2e bataillons en première ligne, le 3e bataillon est maintenu en
réserve de brigade.
La même tâche d'organisation et de préparation de l'attaque est reprise
sous des bombardements de plus en plus violents (12tues, 31 Blessés, du
26 au 30 juillet). L'esprit offensif des 1°'' et 2e bataillons est le
même que celui du 3e ; chaque nuit, des reconnaissances d'officiers sont
poussées en avant de nos lignes : elles constatent la puissance des
organisations adverses et ramènent quelques prisonniers.
Cependant la préparation de l'attaque se poursuit difficilement, en
raison de la puissance de feu de l'artillerie ennemie et de
l'impossibilité ou l'on se trouve de distinguer nettement et par suite,
de battre efficacement les objectifs.
Aussi, l'attaque primitivement prévue pour 1e 26 juillet, doit-elle être
remise jusqu'au 30 ; le 23e opérant droit devant lui, reçoit mission
d'enlever la portion des trois positions ennemies successives qui lui
font face. Le terrain séparant la position de départ, de l'objectif
final est très accidenté, il se compose essentiellement d'un ravin
profond (ravin du Tortillard) orienté d'abord 0.-E., puis N.-O.-S.-E.
Les pentes ouest de ce ravin, dont le bord se trouve à environ 200
mètres de nos positions de départ, sont très abruptes et faciles à
défendre, les pentes est sont douces, régulières, offrant des champs de
tir très profonds et permettant des feux étagés sur le flanc ouest du
ravin. En définitive, l'ennemi dispose d'une position formidable,
permettant des concentrations de feu, de puissants flanquements, une
utilisation facile de la contre-pente. En outre, un brouillard très
dense noie tout le ravin et les plateaux avoisinants, dissimulant les
obstacles, les passages et les objectifs, transformant le combat en une
véritable opération de nuit dans une zone bien repérée par l'ennemi.
A 5 h. 45, l'attaque débouche avec le plus bel élan sous un violent tir
de barrage : 1er bataillon à droite, 2e, bataillon à gauche. A peine a
-t-elle parcouru 200 mètres que les mitrailleuses crépitent de toutes
parts. Malgré des pertes cruelles, la progression continue cependant.
Mais, dans le ravin du Tortillard, les vagues d'assaut sont prises de
front et de flanc par un terrible feu de mitrailleuses. Elles sont
décimées, et les survivants doivent se terrer dans les trous d'obus où
ils repoussent encore une contre-attaque allemande sortie d'une tranchée
non détruite.
L'affaire s'est déroulée en moins d'une demi-heure et la situation est
critique car toutes les liaisons sont rendues presque impossibles par le
brouillard et le 2e bataillon, découvert sur sa gauche par l'échec des
troupes voisines, se trouve dangereusement en flèche.
Le lieutenant-colonel commandant le Régiment renforce les deux
bataillons de ligne chacun d'une compagnie du 3e bataillon; à la faveur
de ce renforcement, le 2e bataillon arrive à assurer tant bien que mal
la sécurité de son flanc, tandis que le 1er bataillon (commandant
Rotillet) pousse vers le bois de Hem d'audacieuses reconnaissances qui
constatent l'intégrité de la position ennemie dans cette région. Dans
ces conditions, il est devenu impossible de pousser plus avant sans une
nouvelle préparation d'artillerie; le commandant le reconnaît et donne
l'ordre de s'organiser sur place.
Au cours de cette journée pénible et glorieuse, le régiment a réalisé
une avance totale de 400 mètres; mais il a perdu 519 hommes, dont 105
tués, et les forces physiques sont épuisées : il faut procéder à la
relève; celle-ci s'exécute dans la nuit du 2 au 3 août.
Soldats du 23e RI tués le 30/07/1916.
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