Reyrieux
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PERRET Jean Baptiste


Ses origines

Jean Baptiste PERRET est né le 29/07/1875 à Reyrieux.
Son père Jean Baptiste Antoine avait 23 ans et était géomètre.
Sa mère Françoise née MORTIER avait 24 ans.
Ses parents se sont mariés à Reyrieux le 4/06/1874.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste PERRET mesurait 1.76 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyrieux 1881 - Veyssieux -

 - Marie Joséphine née à Reyrieux le 14/01/1880; mariée à Reyrieux le 5/07/1902 avec Antoine Joseph Paul DALLOZ né le 8/12/1867 à Lyon négociant électricien; décédée à Lyon le 27/12/1964.
 - Marie Antoine né à Reyrieux le 7/01/1878.
 - Jeanne Marie née à Reyrieux le 6/01/1883; décédée à Bron le 19/004/1968.


Son père décède à Reyrieux le 18/05/1884.



Recensement Reyrieux 1891 - Veyssieux -

Au moment du conseil de révision Jean Baptiste PERRET était étudiant.
Il est engagé volontaire pour 4 ans le 16/10/1893 à la mairie de Bourg pour le 23e RI.
Il est nommé caporal le 1/06/1894, sergent le 20/06/1895, sergent fourrier le 22/11/1895 et sergent major le 12/05/1897.
Il se rengage pour 2 ans le 15/05/1897 à compter du 16/10/1897.
Il est remis provisoirement sergent pour suivre les cours de l'école militaire d'infanterie en 1898.
Il est sous officier élève officier le 14/04/1898.
Il part le 2/03/1899 en congé à la clôture des cours.
Jean Baptiste PERRET est promu sous lieutenant au 16e RI le 1/04/1899.
Il est promu lieutenant le 1/04/1901.
Jean Baptiste PERRET se marie à Saint Etienne (Loire) le 2/11/1911 avec Jeanne Anne Mathilde PEYRONNET (?).
Il est nommé capitaine le 27/03/1913 et passe au 98e RI le 13/04/1913.

 

La guerre

Jean Baptiste PERRET est atteint de 6 blessures le 9/09/1914 au combat de Xaffevillers.

Extrait historique du 98e RI : Le 8 septembre, l'attaque générale des positions ennemies est ordonnée pour le lendemain.
Le 9, à 2 h 30, le 98e se met en mouvement. Sa mission est d'enlever Xaffevillers et de pénétrer profondément dans le bois du Grand-Bras.
Le 3e bataillon est d'avant-garde. On marche en colonnes doubles ouvertes. La nuit très noire gêne la progression et les liaisons, mais nous cache à l'ennemi. Nous surprenons ses postes de Xaffevillers. Nos sapeurs du génie, alourdis par leurs passerelles, sont en retard. On entre dans un ruisseau sans hésiter. Mais une patrouille boche nous signale à son artillerie de campagne. Les 1er et 2e bataillons, pris sous un formidable barrage, perdent leur cohésion.
Le 3e bataillon, accueilli par les feux de l'infanterie allemande blottie dans les tranchées aux lisière du bois, subit de lourdes pertes. Il progresse quand même et pénètre dans le bois du Grand-Bras. Il est 8 heures du matin. Toute la journée, il restera ainsi en flèche, dans une situation critique, car les régiments qui encadrent le 98e ont vainement tenté de se mettre à sa hauteur. Il recevra l'ordre de se replier, mais ne pour le faire que la nuit. À 22 heures, il arrivera à Saint-Maurice.



Il est cité à l'ordre de l'armée le 24/10/1914.
Croix de guerre avec palme.
Il passe au 175e RI le 25/02/1915.
Il est tué le 28/04/1915 aux Dardanelles.
Il est inhumé à Sedd Ul Bahr tombe 901.

Historique du 175e RI
   
Les "Dardas", ces poilus tombés dans le "cul-de-sac de la mort"         Source

Dont extraits : Les trois bataillons du régiment, formés : le 1er à Riom, le 2e à Grenoble, le 3e à Saintes, se réunissent à Marseille le 3 mars 1915. Le régiment embarque le lendemain sur les paquebots Provence, Charles-Roux, Armand-Behic, 'Chaouia, etc., etc. Il reçoit son drapeau le 27 mars 1915. Après un court séjour à Lemnos, puis à Alexandrie, puis de nouveau à Lemnos, le 175e débarque au cap Helles, sur la plage de Sedd-ul-Barhr (presqu'île de Gallipoli, le 27 avril, sous le feu de l'ennemi et repousse dans la même journée deux attaques des Turcs. Le lendemain 28, le régiment attaque en direction d'AchiBaba, sous un feu des plus violents, il progresse de 200 à 300 mètres.
Combats acharnés. Après avoir tenu toute la journée, le régiment, qui subit des pertes sévères (13 officiers et 650 hommes hors de combat), se replie sur les positions de la veille.


Extrait des pertes du régiment