Reyrieux
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TARLET Louis Antoine


Ses origines


Louis Antoine TARLET est né à Reyrieux le 12/08/1880.
Son père Louis avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Anne née COLAS avait 36 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Antoine TARLET mesurait 1.59 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyrieux 1891 - Le bourg -

Louis Antoine TARLET avait eu un frère Louis.


Recensement Reyrieux 1901 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Louis Antoine TARLET exerçait le métier de tonnelier.
Il est classé service auxiliaire en raison d'une hernie inguinale droite.


Recensement Reyrieux 1911 - Le bourg -
 


Liste électorale Reyrieux 1914.

Louis Antoine TARLET était célibataire.
 

La guerre

Louis Antoine TARLET est classé service armé le 16/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI 10e compagnie le 28/11/1914.
Il est tué le 28/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Il est inhumé  la nécropole nationale Le Vieil-Armand à Wattwiller tombe 239.

Historique du 23e RI

dont extraits : A partir du 25 décembre, et à la suite de différentes relèves, tout le secteur dit du Rehfelsen (pente sud de l' Hartmann) est occupé par le 23e, sous les ordres du lieutenant-colonel Sohier qui a son P. C. au Faux- deux bataillons, 2e (Crest) à gauche, 3e ( Bonnette) à droite, sont en première ligne ; le 1er bataillon (Gardelle) est en soutien dans les camps.
L'occupation et l'organisation des nouvelles positions sont rendues particulièrement pénibles par les intempéries, la dureté du sol rocheux et un bombardement continuel par torpilles, grenades et obus qui interdit tout travail de jour.
On se net pourtant au travail avec ardeur, et les longues nuits d'hiver couvrent, tant bien que mal, l'activité organisatrice de nos hommes.
Mais, dès le 28 décembre, l'ennemi reprend l'offensive.
Ce jour-là, à 18 heures, par une nuit noire et un temps pluvieux, les Allemands qui ont préparé l'attaque par un bombardement intense dans le courant de l'après-midi, descendent, en trois vagues, de la Roche-Hellé et du Rocher-Wickle et attaquent de front et de flanc à la grenade les compagnies en première ligne du 2e bataillon. Les deux premières vagues sont repoussées, mais la troisième réussit à s'infiltrer entre les 6e et 7e compagnie, coupant du gros du bataillon cinq sections de ces deux dernières compagnies.
La situation peut, heureusement, être rétablie avec rapidité, grâce ic l'énergique résistance des fractions d'aile et à l'intervention du ler bataillon qui vient étayer et recueillir le 2e bataillon sur la deuxième position.
Dès le lendemain, et malgré l'intensité du bombardement, l'organisation défensive de la nouvelle ligne est entreprise.



Extrait des pertes du 23e RI


Hartmannswillerkopf