Reyssouze
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COUDURIER CURVEUR Jules


Ses origines

Jules COUDURIER CURVEUR est né le 19/01/1881 à Reyssouze.
Son père Antoine avait 30 ans et était cultivateur (décédé le 9/11/1922 à Reyssouze).
Sa mère Marie Etiennette née RENOUD LYAT avait 32 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules COUDURIER CURVEUR mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyssouze 1891 - Vernay -.

Au moment du conseil de révision Jules COUDURIER CURVEUR exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1902 et en 1903 pour faiblesse.
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.


Recensement Reyssouze 1906.



Recensement Reyssouze 1911 - Vernay -

 - Alphonse né le 30/01/1876 à Reyssouze; décédé le 29/09/1939 à Reyssouze.
 - Hippolyte né le 11/03/1879 à Reyssouze; marié à Gorrevod le 7/01/1909 avec Marie Françoise DESGRANGES; décédé le 19/09/1938 à Reyssouze; le couple a eu une fille Marie Clémentine (présente sur le relevé ci-dessus) née le 25/10/1909 à Reyssouze; mariée à Reyssouze le 7/04/1931 avec Charles BOURDERIE; divorcée le 20/06/1950; remariée à Trévoux le 9/10/1950 avec François Alexis GUIMARD.

Jules COUDURIER CURVEUR devait être célibataire.
 

La guerre

Jules COUDURIER CURVEUR est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 321e RI le 21/09/1914, au 276e RI le 15/03/1916 et enfin au 6e RI (3e compagnie) le 16/09/1917.
Il est tué le 10/06/1918 au combat de Villers sur Coudun dans l'Oise.
Il est cité à l'ordre de la 123e division : "Soldat modeste mais accomplissant son devoir à fond; le 10/06/1918 placé dans un poste particulièrement dangereux a fait le coup de feu sans se préoccuper des balles ennemies; a été tué à son poste de combat."
Croix de guerre étoile d'argent.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Vignemont (60 - Oise) tombe : Carré H - Tombe 58.

Historique du 6e régiment d'infanterie

Journée du 10 juin : Les 2ème et 3ème Bataillons débarqués vers minuit à Coudun, traversent Villers aux lueurs de l'incendie d'un immense dépôt du génie. Selon les ordres demandés au passage, ils prennent position. : le 2ème à la lisière N du Bois de Fosse, sa droite à cheval sur la route Vendelicourt-Villers ; le 3ème le prolongeant à droite sur les lisières N. et O. du bois de la Montagne, jusqu'à hauteur de Marest. En avant d'eux, à Vendelicourt, un Bataillon du 55e tient les passages du Matz. Le 1er Bataillon, débarqué vers 2h30, d'abord en réserve, reçoit à 11 heures, la mission de tenir Vignemont. Mais le repli s'est accentué ; Vignemont est aux mains des Allemands.
Le Commandant de VESIAN arrête son Bataillon entre Autheuil et le bois de Fosse et forme barrage. Le 2e Bataillon est dirigé sur Vignemont en vue d'effectuer une contre-attaque. Le Commandant PERRIN le porte d'abord en position d'attente à la lisière N. O. du Bois des Sablons. Une patrouille (lieutenant COSTE, sergent CHAVEROCHE) pénètre dans Vignemont déjà occupé par les Allemands, tente de délivrer un groupe de prisonniers, et s'ouvre, de vive force, le chemin du retour. Avisé de l'ordre de retraite donné aux troupes de la 126e D. I dont aucune n'est plus en vue, le Bataillon se replie; mais l'ordre a été rapporté. Il s'accroche à 500 m plus loin, dans le bois, le dos à la lisière Sud, arrêtant ou refoulant les éclaireurs ennemis. Par suite du mouvement du 2e Bataillon, le 3e est découvert sur sa gauche; devant lui le décembre du 55e a évacué Vandelicourt. Etiré à l'extrême déjà, le 3e Bataillon ne peut que placer une S. M. à la Ferme Zoët pour surveiller et barrer la route, une autre, 300m. en arrière sur un ressaut de terrain jalonnant la ligne de résistance choisie. Il jette son unique peloton de réserve (10e ) pour surveiller les mouvements du 2e Bataillon. L'ennemi n'a pas tardé à marcher sur les traces du 55e . Arrivé à la Ferme Zoét, celui-ci fait tête et ses feux combinés, avec ceux de la gauche du III/6 font stopper l'attaque. Mais, peu après, débordé par les flammenwerfer, il se replie de l'autre côté du bois. La gauche du III/6, un peloton de la 10e (sous-lieutenant Lheur) se contente de refuser rapidement l'épaule pour éviter l'enfilade. Mais, entre ce peloton et la route, défendue sur la ligne de résistance par la S. M. et le peloton de réserve qui est venu s'y fixer, se trouve en plein bois un intervalle de 400 mètres. Une Compagnie du 41le (capitaine BOIS) appelée et envoyée en hâte, y est jetée et établit une liaison précaire. En arrière, le bataillon HOOVE du 411e , aux ordres du Colonel du 6e R.I, établit un barrage à la sortie des bois. Désormais la chaîne est tendue. Elle est mince, mais de bon métal, aucun chaînon n'en rompra.