Saint André d'Huiriat
(Accueil)

ALBAN Jean Louis
BAS J.
BAS M.
BODILLARD A.
BODILLARD M.
BONNE C.
BONTEMPS F.
BROYER François
CHEVRY Jean Louis
CIZAIRE J M.
DE LA PERRIERE P.
DRUT C.
DRUT J.
DUROUX A.
FONTANEL B.
FONTANEL J.
FONTANEL V.
GOYON Joseph Louis
LONGEPIERRE L.
MADRUT J.
MARGUIN A.
MONNIER Michel Louis
MONTERRAT J.
MONTERRAT L.
NEVEU L.
PAGNON François Louis
POUILLAT B.
ROUX J L.
TANTON A.
THEVENET J M.




 

 

ALBAN Jean Louis


Ses origines


Jean Louis ALBAN est né le 22/02/1887 à Sulignat aux Cruets.
Son père Antoine avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie Louise née MANTILLIER avait 30 ans.


Les Cruets
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis ALBAN mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 

Sa mère devenue veuve se remarie le 30/10/1895 à Saint André d'Huiriat avec Jean Pierre BAS également veuf (de Jeanne Marie GREFFET).


Recensement Saint André d'Huiriat 1896 - Les Plattières -

Jean Louis ALBAN s'engage volontaire pour 3 ans le 3/11/1905 au titre du 23e RI.
Il est libéré le 3/11/1908.

Il se marie à Morancé le 21/01/1909 avec Jeanne BUFFIN demeurant à Morancé et née  Belmont (Rhône) le 1/11/1885 (décédée à Trévoux le 25/08/1959).


Recensement Trévoux 1911 - Rue de l'hôpital -

Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants (pas de naissance sur Trévoux entre 1911 et 1915).

 

La guerre


Jean Louis ALBAN est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 25/08/1914 à Méhoncourt par balle au mollet gauche.
Il est tué le 22/06/1915 à La Fontenelle; il faisait partie de la 3e compagnie.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'LA FONTENELLE' Ban-de-Sapt (88 - Vosges) tombe 938.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Trévoux.

Historique du 23e RI

dont extraits :
Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui, depuis le 31 mai assurait, avec le concours de quelques unités territoriales, la garde du large secteur compris entre Herrman-père et le bois du Palon. C'est le sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le 1er bataillon (commandant Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré 1e bouleversement presque total de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à l'arrivée des renforts.