BONTEMPS François
Ses origines
François BONTEMPS est né le 6/09/1895 à Saint André d'Huiriat au hameau
de Chaponod.
Son père Auguste avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née GONOD avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François BONTEMPS mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint André d'Huiriat 1911 - Les Egassieux -
Les Egassieux
Recensement Saint André d'Huiriat 1911 - Ruthey -
- Marie Adrienne née le 23/04/1897.
- Jeanne Marie Augustine née le 24/10/1898; mariée à Saint André d'Huiriat
le 1/08/1919 avec André MONTERRAT; décédée le 11/04/1966 à Sulignat.
- Hermance née le 19/07/1905; mariée à Saint André d'Huiriat le 22/03/1927
avec Antonin Joseph LOUP; décédée à Pont de Veyle le 10/08/1989.
Au moment du conseil de révision François BONTEMPS exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
François BONTEMPS est incorporé le 16/12/1914 au 5e bataillon de
chasseurs à pied.
Il est réformé temporairement le 22/05/1915 par la commission spéciale
de Besançon pour "confusion mentale stupeur".
Maintenu réformé temporaire le 10/09/1915 par la commission de Bourg.
Rappelé à l'activité par la commission de Bourg le 4/05/1916.
Il est incorporé au 5e bataillon de chasseurs à pied à compter du
23/05/1916.
Il passe au 16e bataillon de chasseurs à pied le 17/06/1916.
Il disparait le 26/09/1916 près de Rancourt dans la Somme.
Il est inhumé le 18/04/1917 à Bouchavesnes.
Son décès sera fixé au 26/09/1916 par le tribunal le 26/08/1921.
Il sera transféré à la nécropole nationale 'Rancourt' Rancourt (80 -
Somme) tombe 1499.
|
16e bataillon de chasseurs à pied |
dont extraits :
Le 19 septembre, le bataillon vient en réserve de division à l'ouest
du village de Rancourt. L'attaque se déclenche le 25 au matin et le
bataillon est toujours en réserve, mais le soir il monte en première
ligne pour remplacer le 94e R. I., qui avait échoué dans l'attaque des
lisières du Bois de Saint-Pierre-Vaast. Malheureusement, il en fut de
lui comme du 94e, malgré plusieurs attaques répétées, il ne put prendre
pied aux lisières du bois. Le 28, il est relevé et va se reformer à
Hailles, dans la Somme.
|