Saint André d'Huiriat
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DUROUX Antoine Jean Marie


Ses origines

Antoine Jean Marie DUROUX est né le 6/12/1882 à Saint André d'Huiriat au hameau des Culards.
Son père Pierre avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née COCOGNE avait 22 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine Jean Marie DUROUX mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Saint André d'Huiriat 1896 - Les Culards -

 - Victoire Eugénie né le 12/12/1880; décédée le 19/11/1962 à Pont de Veyle.


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie à compter du 15/11/1903.
Il est libéré le 18/09/1906.
Le 24/10/1906 il se marie à Saint André d'Huiriat avec sa cousine germaine Claudine Adélaide DUROUX née le 14/06/1887.



Recensement Saint Andrés d'Huiriat 1911 - Le Culard -

  - Mathilde Antonia née le 23/08/1909; mariée à Saint André d'Huiriat le 29/11/1933 avec Jules Marius René GUILLEMAUD; décédée à Macon le 11/07/1977.
  - Maria née le 3/12/1910 décédée le 27/04/1912.
  - Marius Francisque né le 12/11/1912 décédé le 14/03/1916.

La guerre

Antoine Jean Marie DUROUX est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI (5e compagnie).
Il décède de blessures de guerre le 19/09/1914 à 9 h du matin à l'hôpital de Saint Dié.

23e régiment d'infanterie

dont extraits :
Pour le 23e, cette période de coûteux efforts s'étend du 14 au 23 septembre ; elle est caractérisée par une offensive pénible et presque journalière pour conquérir la région boisée et difficile de la montagne d'Ormont qui commande les débouchés de Saint-Dié .
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er bataillon au col du Chariot.
Mais, la résistance de l'ennemi s'accentue de jour en jour ; on sent que l'on est arrivé au contact même des positions sur lesquelles les Allemands ont décidé de tenir à tout prix et les laborieuses attaques prononcées du 19 au 22 septembre seront généralement infructueuses.
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la j ournée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.


Extrait des pertes du régiment.