Saint Bénigne
(Accueil)

BALLAND François
BATHIAS Alphonse
BERTHAUD Camille
BERTHAUD Eugène
BERTHAUD Joseph
BORJON-GUIL Hippolyte
BOURDON Claude Eugène
BROUILLARD François
CORDIER Eugène
CURVEUR Alphonse
DANANCHER Eugène
DANANCHER Francisque
DANANCHER François
DELISLE Claude Marie
FATTIER Charles François
FATTIER Claudius
GAGNEUX Auguste
GAGNEUX François Clément
GAILLARD Alphonse
GEISEN Pierre
GOYARD Eugène
GUYENNON Honoré
GUYON Claude
JACQUEROUX Claude Marie
JACQUEROUX Louis
JOLY Eugène
JOUBERT-GRANGER Claude
JOUBERT-GRANGER J M
JOUBERT-GRANGER Louis
LAURENT Auguste
MIGNOT Eugène
MOREL Louis
PARNET MOREL Auguste
PARNET Pierre Marie
PAUGET Léon Eugène
PELLETIER François
PRABEL Auguste
PRABEL Henri
RONGEAT Amédée
TEMPORAL Alexandre
VITTE Lucien
VITTE Raymond
 

 

BERTHAUD Claude Camille


Ses origines
 

Claude Camille BERTHAUD est né le 7/05/1889 à Saint Trivier de Courtes au hameau de Grandval.
Son père Claude avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Clémence née QUENY avait 28 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Trivier de Courtes le 11/11/1882.
Claude Camille, Eugène et Louis Joseph BERTHAUD étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Camille BERTHAUD mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Trivier de Courtes 1896 - Grandval -

 - Marie Auguste né le 8/08/1893 à Saint Trivier de Courtes; décédé le 11/10/1913 (tuberculose).
 - Marie Rosalie Fanny née le 11/02/1884 à Saint Trivier de Courtes; mariée à Saint Bénigne le 10/04/1902 avec Jean François BATHIAS.



Recensement Saint Trivier de Courtes 1896 - Grandval -


Recensement Saint Bénigne 1906 - Les Raviers -




Au moment du conseil de révision Claude Camille BERTHAUD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé le 1/10/1910 au 133e RI.
Il est libéré le 25/09/1912.
Il revient à Saint Bénigne.


Liste électorale Saint Bénigne 1914.

 

La guerre

Claude Camille BERTHAUD est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est tué le 7/09/1914 à 11 h à Saulcy (Vosges).
Il est inhumé à la nécropole de Saulcy sur Meurthe tombe 1302.

Historique du 133e régiment d'infanterie.

dont détails : Le lendemain, 7 septembre, l'ordre fut donné de s'assurer la possession des abords du col. Mais le Boche ne voulait pas non plus rester sur son échec de la veille. Lui aussi attaqua. Avec des 77, des 105, des 150, dès le matin il bombarda nos positions. Ayant reçu des renforts, il essaya de reprendre le col tenu à droite par le Ier bataillon, à gauche par le 3e. Le combat fut dur pour des troupes qui étaient physiquement et moralement épuisées par une lutte incessante, sans ravitaillement en vivres possible.
Si, à gauche, le 5e B. C. A. avait réussi à reprendre le col de Mandray, aux Journaux, où la pression de l'ennemi fut particulièrement forte dans la soirée, les pertes devenaient sensibles. La lutte fut surtout difficile pour le 3e bataillon qui était à cheval sur le col des Journaux. Il ne lui restait plus que deux officiers, outre le commandant de Corn. Celui-ci fit organiser des tranchées, parcourant lui-même toute la ligne pour guider le travail. Il s'était porté à la droite auprès de la 12e compagnie (lieutenant Georges), quand le bombardement commença, bientôt suivi d'assaut. Le commandant prit un fusil. Le combat s'engagea sous bois, à courte distance avec les fantassins allemands. La 12e n'avait personne à droite, car il y avait un grande vide jusqu'au col du Bonhomme. Débordée, elle commença à reculer. Le lieutenant Georges' tomba. Ce fut le signal de la retraite.
En vain le commandant et quelques braves s'entêtèrent à tenir.
Ils furent noyés sous le flot des assaillants. La retraite de la 12' entraîna celle de la 10e à sa gauche. Toute la partie est du col tomba aux mains des Allemands. La 9e compagnie était déployée à l'ouest du col, sous le commandement du sergent Simon, après avoir eu cinq commandants de compagnie en sept jours. Simon fit faire face à droite à une partie de son monde, et les Boches s'arrêtèrent.
Pour ne pas perdre le bénéfice des efforts de la veille, on contre-attaqua. Mais à l'est du col, les 2e et 3e compagnies tentèrent en vain de reprendre le terrain perdu. A l'ouest, la 4e fut plus heureuse. Recueillant les débris du 3e bataillon qui ne possédait plus que quelques sous-officiers et une centaine d'hommes, elle chassa devant ses baïonnettes les Allemands que les chasseurs du 5e bataillon, qui attaquaient à sa gauche, obligèrent même à se replier jusqu'au ravin de Mandray.
La nuit se passa face à face, Boches et Français à quelques mètres les uns des autres.