BERTHAUD Eugène
Ses origines
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Eugène BERTHAUD est né le 3/06/1882 à Saint Trivier de Courtes
au hameau de Grandval.
Son père Claude avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Clémence née QUENY avait 21 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Trivier de Courtes le 11/11/1882.
Claude Camille, Eugène et Louis Joseph BERTHAUD étaient frères.
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène BERTHAUD mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Trivier de Courtes 1896 - Grandval -
- Marie Auguste né le 8/08/1893 à Saint Trivier de Courtes; décédé le
11/10/1913 (tuberculose).
- Marie Rosalie Fanny née le 11/02/1884 à Saint Trivier de Courtes; mariée
à Saint Bénigne le 10/04/1902 avec Jean François BATHIAS.
Recensement Saint Trivier de Courtes 1896 - Grandval -
Au moment du conseil de révision Eugène BERTHAUD exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 24e régiment d'infanterie coloniale le 15/11/1903.
Il est libéré le 18/09/1906.
Il réside successivement à :
- Saint Etienne 22 rue de la Préfecture (fin 1906).
- Saint Etienne 1 petite rue Saint Jacques à l'hôtel de la Poste (1907).
- Compiègne 2 rue Solferino (début 1908).
- Saint Etienne 3 petite rue Saint Jacques (mars 1908).
- Saint Etienne 11 rue Gambetta Hôtel des arts (août 1908).
Eugène BERTHAUD se marie le 5/02/1910 à Saint Etienne (Loire) avec
Antoinette VERDIER.
Après guerre sa femme et son fils résident à Saint Bénigne.
Recensement Saint Bénigne 1921 - Les Raviers -
La guerre
Eugène BERTHAUD est mobilisé le 12/08/1914 au 5e régiment d'infanterie
coloniale.
Il passe au 52e régiment d'infanterie coloniale le 23/02/1916.
Il décède de blessures de guerre le 16/06/1916 à l'ambulance 3/13
hôpital de l'ancien collège Montdidier.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale L'EGALITE de Montdidier tombe 276.
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Historique du 52e régiment d'infanterie coloniale |
dont extraits : Le 15 février, le régiment prend le
service des tranchées à Armancourt, cote 99, l'échelle Saint-Aubin. Le
19 avril, il quitte ce service et cantonne au Frétoy et à Rollot.
Pendant cette période du 15 février au 19 avril, les pertes ont été les
suivantes : Officier blessé, 1. Troupe : tués 18; blessés, 51; disparu,
1.
Le 4 mai, le régiment prend les tranchées à Tilloloy-Popincourt,
Dancourt, et il les garde jusqu'au 13 août 1916.
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