Saint Bénigne
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VITTE Lucien dit Gustave

 


Ses origines

Lucien dit Gustave VITTE est né le 19/02/1897 à Saint Bénigne au hameau de Ternant.
Son père Claude Marie avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine Caroline née ANTOINAT avait 17 ans.
Lucien et Raymond VITTE étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Lucien dit Gustave VITTE mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Bénigne 1911 - Ternant -

 - Marius Auguste né le 23/11/1902 à Saint Bénigne au hameau de Ternant; marié à Arbigny le 8/01/1927 avec Marie Laure Marcelle DUBUISSON; décédé le 1/01/1982 à Pont de Vaux.



Marie Claudine Caroline ANTOINAT sa mère décède à Saint Bénigne au hameau de Ternant le 14/01/1910.

Au moment du conseil de révision Lucien dit Gustave VITTE exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Lucien dit Gustave VITTE est incorporé le 8/01/1916 au 172e RI.
Il passe au 42e RI le 20/01/1917.
Il est intoxiqué par gaz le 17/11/1917 puis blessé par éclat d'obus le 19/07/1918 (plaie jambe droite face postérieure) à Villers Cotterets.
Il revient au combat le 5/09/1918.
Il est tué le 16/09/1918 au plateau de Laffaux.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Vailly-sur-Aisne (02 - Aisne) tombe 1077.

42e régiment d'infanterie

dont extraits : Dix jours plus tard, le Régiment fournit un nouvel effort sous Laffaux.
Du 16 au 19 septembre inclus, jeté sans préparation dans la bataille et mis successivement à la disposition des 128e et 127e D. I., le 42e combat sur le plateau âprement défendu que commandent le Chemin des Dames et le fort de la Malmaison. Par une succession ininterrompue d'attaques et de contre-attaques, il entame profondément les lignes de défense ennemies. Donnant l'assaut souvent 2 fois par jour, repoussant les retours offensifs de l'ennemi toujours menés par de très sérieux effectifs, il a réduit le système de tranchées puissamment fortifié du plateau de l'Ange-Gardien. Il s'est emparé de la solide place d'armes du bois et du ravin de la Colombe ; il a pris et nettoyé les Carrières Souterraines et avancé son front jusqu'au delà du chemin creux de la Râperie à la ferme Colombe. Au cours des luttes victorieuses qu'il a soutenues sur ce terrain, battu perpétuellement par les feux d'une artillerie formidable dans des régions dénudées et bouleversées, rappelant celles de Verdun ou bien de Locre, le 42e a réussi à capturer en 4 jours de bataille, 419 prisonniers dont 12 officiers appartenant à 10 régiments différents, pour la plupart des troupes d'élite.