Saint Bernard
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BACHEVILLE Louis Jean Marie
DUBOST Joseph
FUMEY Eugène Louis Eugène
GAGNIERE Pierre
GAUDIN Jean Marie
JACQUINOT Joannes
LABRUYERE François
LABRUYERE Joseph
MATHIAS Pierre Alex André
NESME François Joseph
PLAGNARD Rémi Auguste
REY François Joseph
REYNARD Jean Alexandre
THENON Paul Claude

 

 

BACHEVILLE Louis Jean Marie


Ses origines

Louis BACHEVILLE est né le 27/04/1895 à Anse chez sa grand mère maternelle.
Ses parents résidaient à Saint Bernard.
Son père Jean Marie avait 45 ans et était propriétaire.
Sa mère Joséphine née BOUILLARD avait 32 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis BACHEVILLE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Bernard 1901 - Le bourg -


Recensement Saint Bernard 1911 - Le bourg -

 - Anne Catherine née le 19/10/1896 à Saint Bernard; mariée le 11/02/1918 à Saint Bernard avec Jean Marie DOTTON; décédée le 14/09/1984 à Trévoux.


Cimetière de Saint Bernard carré3 tombe 50.


Au moment du conseil de révision Louis BACHEVILLE exerçait le métier d'agriculteur.
 

La guerre

Louis BACHEVILLE est incorporé le 16/12/1914 au 5e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au 21e bataillon de chasseurs à pied le 26/05/1915.
Il est tué le 18/06/1915 à Souchez; son décès sera constaté le 5/10/1915.
Il est inhumé au cimetière du Bois de la Haie.
Il a été transféré à la nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette Ablain-Saint-Nazaire tombe Carré 67 Rang 1 Numéro 13410.


Anneau de la Mémoire.

Historique du 21e bataillon de chasseurs à pied.

Dont extraits : Après l'échec de la grande offensive de mai, le bataillon se reforma et se réorganisa afin d'être à même de fournir un nouvel effort. L'été se passa, en escarmouches et en petites attaques, mais .sans mettre en jeu des moyens aussi formidables qu'en mai ; la plus meurtrière de ces attaques fut celle des 17 et 18 juin 1915. Le bataillon, installé au sommet de la crête de Lorette, devait, par surprise, dévaler les pentes est et rejeter l'ennemi sur la Souchez. Les Allemands, ayant éventé notre attaque, firent fonctionner des projecteurs et, au débouché, les unités se heurtèrent à un feu de mousqueterie et de mitrailleuses si violent que toute avance fut impossible. Le lendemain à 16 heures, l'attaque fut reprise et quelques fractions, par leur héroïsme et leur ténacité, parvinrent jusqu'à la tranchée ennemie, mais là, accablées par le nombre, elles furent détruites.
Le 25 septembre, attaque générale de la 10e armée ; le bataillon avait la mission de confiance, particulièrement délicate, de flanquer la droite de la 43e division et d'ouvrir la marche au gros de la 13e division échelonné en arrière et à droite. Dès le matin, bombardement formidable. Des crêtes de Lorette, les chasseurs pleins d'enthousiasme voient les Allemands de la vallée de la Souchez submergés dans des torrents de fumée au milieu desquels les éclatements mettent des lueurs de feu.



Extrait des pertes du 21e BCP