Saint Bernard
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BACHEVILLE Louis Jean Marie
DUBOST Joseph
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LABRUYERE François
LABRUYERE Joseph
MATHIAS Pierre Alex André
NESME François Joseph
PLAGNARD Rémi Auguste
REY François Joseph
REYNARD Jean Alexandre
THENON Paul Claude
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DUBOST Joseph
Ses origines
Source |
Joseph DUBOST est né le 6/03/1882 à Saint
Bernard.
Son père
Claude avait 30 ans et était cultivateur
Sa mère Antoinette née GAGNIERE avait
29 ans.
Ses parents se sont mariés le 24 avril 1879
à Saint Bernard, |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph DUBOST mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain foncé et les
yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Bernard 1896 - Le Bois de lys -
Liens Geneanet vers frères et soeurs
Au moment du conseil de révision Joseph DUBOST exerçait le métier de
cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1903 pour faiblesse.
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1904.
Il est libéré le 18/09/1906.
Joseph DUBOST se marie le 27/11/1913 Lucenay (Rhône) avec Marguerite
GUILLAUME demeurant et née à Lucenay le 10/11/1884 (décédée à Saint
Trivier sur Moignans le 10/12/1966).
Recensement Saint Bernard 1921 - Le Bois de lys -
Le couple a eu une fille
Marie Antoinette née en 1917 (décédée en 1936 à l'age de 19 ans).
Cimetière de Saint Bernard.
La guerre
Joseph DUBOST est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé à Curlu le 31/07/1916 : plaie au tibia par éclats d'obus
(à l'intérieur du 31/07/1916 au 12/09/1916).
Il est cité à l'ordre du 23e RI : "Soldat très brave d'un dévouement à
toute épreuve; a assuré sous un bombardement intense et pendant
plusieurs jours la liaison entre le bataillon et la compagnie ainsi
qu'entre les diverses fractions de la compagnie."
Il est cité à l'ordre du régiment le 14/05/1917 : "Agent de liaison
intelligent et brave; a toujours fait preuve d'un dévouement absolu et
d'un grand mépris du danger. Au cours des opérations du 16 au 24 avril a
toujours transmis les ordres dont il était porteur sous les plus
violents bombardements.
Il est blessé par éclats d'obus au combat de Roulers (Belgique) le
14/10/1918.
Il décède de ses blessures le 16/10/1918 à l'ambulance 242 S P 236 à
Haringhe.
Il est inhumé à la Nécropole nationale
Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire (Pas de Calais) tombe :
Carré 16, rang 7, tombe 3175.
Croix de guerre.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Le Régiment quitte, dans la nuit du 3 au 4
octobre, son bivouac de Poelcapelle et vient se placer à l'est d'Ostniewkerke
en vue d'une attaque qui doit avoir lieu le 4, au point du jour, pour
porter notre ligne à proximité même de la ville de Roulers, où l'ennemi
semble disposé à opposer une sérieuse résistance.
Vigoureusement conduite, à droite par le 3e bataillon (Payen), à gauche
par le 2e (Veaux), de part et d'autre de la route Ostniewkerke-Most,
l'attaque réussit pleinement, le village de Most est enlevé, et notre
ligne avancée de 1.800 mètres. Mais l'ennemi a organisé le terrain avec
le plus grand soin : des blockhaus bétonnés adroitement dissimulés
parsèment la plaine coupée des Flandres ; chaque buisson, chaque
maisonnette recèle une mitrailleuse ; les compagnies de tète doivent se
terrer et la progression est momentanément suspendue. Les bataillons
s'accrochent au terrain et, pendant la période du 4 au 14 octobre,
malgré la vigilance de l'ennemi, qui contre-attaque plusieurs fois la
nuit, malgré les plus violents bombardements qui témoignent de la
nervosité de l'adversaire, nous maintenons intégralement nos positions
et les améliorons même par la conquête d'une ferme située à 400 mètres
en avant du front tenu par le 2e bataillon.
Cependant, le Commandement prépare l'attaque de Roulers. Dans ce but, il
concentre de puissants moyens et rétrécit le front des unités en ligne ;
le 11 octobre, un bataillon du 42e relève, au nord de la route de Most,
le. 2e bataillon du Régiment. Le 23e fait. désormais exclusivement face
aux sorties sud-ouest de Roulers et s'échelonne en profondeur : 1er
bataillon (Anger) en 2e bataillon (Veaux) et 3e bataillon (Payen) en
réserve, respectivement sur la gauche et sur la droite du 1er bataillon.
L'attaque de la position de Roulers débouche le 14, à 5 h. 55, derrière
un violent barrage roulant. Encadré à gauche par le 42e, auquel il se
relie par la 5e compagnie, à droite, par le 2e carabiniers belge, auquel
il se relie par la 6e compagnie, le ter bataillon progresse directement
vers la sortie sud-ouest de Roulers, et atteint la station de la voie
ferrée Roulers-Menin, après avoir enlevé la ligne principale de
résistance de l'ennemi et capturé de nombreux prisonniers. Il marque, en
ce point, un temps d'arrêt et se regroupe.
A sa gauche, la 5e compagnie a progressé avec le même succès et capturé
près de 100 prisonniers. A sa droite, la 60 compagnie, qui suivait la
marche en avant des Belges, arrête net une forte contre-attaque qui, à 8
heures, a rejeté les Belges du village de Rumbeke, où ceux-ci avaient
pris pied.
Cette compagnie subit des pertes cruelles : son commandant, le vaillant
capitaine Boyer, est tué, les deux adjudants et la plus grande partie
des gradés sont mis hors de combat ; c'est un jeune sous-officier, le
sergent Loisy, qui prend le commandement, et par son énergique
sang-froid, réussit à arrêter la contre-attaque.
Cependant, le 3e bataillon, qui a pour mission de déborder Roulers par
le sud, accélère sa marche, dépasse à droite le 1er bataillon, comble
les intervalles existant dans la ligne et poursuit vers l'est, menaçant
la ligne de retraite des défenseurs de Roulers.
Le 1er bataillon peut alors pénétrer dans la partie sud de la ville ; il
y livre un rude combat de rues, au cours duquel le sergent Sire met en
fuite un groupe de 50 Allemands et le caporal Moyne capture une
mitrailleuse, après un violent corps à corps.
Mais, menacé par le mouvement débordant du 3e bataillon, l'ennemi s'est
mis en retraite, incendiant et pillant, faisant sauter ponts et
carrefours ; le 1er bataillon le talonne de près, traverse la ville et
vient aborder, au delà des sorties est de celle-ci, le ruisseau de
Krombeke en liaison à gauche avec le 128e RI à droite avec le 3e
bataillon, qui s'est établi entre le canal de Roulers et la sortie nord
du Rumbeke, localité réoccupée et tenue solidement par le détachement de
liaison franco-belge placé, depuis la mort du capitaine Boyer, sous les
ordres du capitaine Legouis.
La bataille est gagnée : l'ennemi est en pleine retraite vers l'est,
couvert pourtant par de vigilantes arrière-gardes établies sur les
lignes d'eaux (Krombeke et canal) dont tous les ponts ont été détruits ;
il a perdu l'importante position de Roulers et laissé entre les mains du
23e : 390 prisonniers ;dont 7 officiers) plus de 60 mitrailleuses, des
minenwerfer et des fusils antitanks.
Pendant la journée du 15 et la nuit du 15 au 16, on travaille activement
à rétablir des passages sur les lignes d'eaux
Extraits des pertes du 23e RI |