LABRUYERE François
Ses origines
François LABRUYERE est né à Lyon 2e le 11/11/1882.
Son père
Claude Antoine avait 35 ans et était charron.
Sa mère
Anne née DUMONT avait 31 ans.
François et Joseph LABRUYERE étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François LABRUYERE mesurait 1.55 m; il avait les cheveux brun et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
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Recensement Lyon 3e 1891 - 77 rue de Baraban -
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Liens Geneanet vers frères et soeurs.
Ses deux soeurs Laurence Jeanne et Marie
se sont mariées avec les deux frères GAUDIN tués lors du
conflit. |
Au moment du conseil de révision François LABRUYERE exerçait le métier
de tourneur sur bois à Lyon
Ses parents résidaient au 30 rue Bélicard à Lyon 3e .
Il est incorporé au 140e RI le 16/11/1903.
Il est engagé volontaire pour 5 ans le 17/02/1906 à la mairie du 3e de
Lyon au titre du 1er régiment de zouaves.
Il est réformé n° 2 par la commission spéciale d'Alger pour adénite
cervicale le 2/04/1906.
François LABRUYERE se marie à Lyon 3e avec Antoinette DUMAS le
22/12/1906 née à Treignac (Corrèze) le 19/11/1885.
Il résidait alors au 69 rue des 3 Pierres.
Recensement Saint Bernard 1911 - Le bourg - (Ses parents se sont
installés à Saint Bernard).
La guerre
François LABRUYERE est déclaré bon pour le service armé le 3/12/1914.
Il est affecté au 27e RI puis passe au 158e RI le 28/06/1915.
Il est tué au combat de Soyécourt (Somme) le 7/09/1916.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale de Maucourt tombe 2446.
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Historique du 158e RI |
dont extrait :
Le 4 septembre il attaque entre
Soyécourt et Vermandovillers, à gauche le 1er bataillon, dans un
élan magnifique enlève les tranchées ennemies sur une profondeur de 1500
mètres ; à droite le 3e progresse également en dépit d'une résistance
acharnée : mais le corps plus à droite étant arrêté devant le Bois du
Page, il va se trouver complètement découvert. Le Chef de ce Bataillon
n'hésite pas à tenter une manœuvre hardie qui va réussir pleinement :
bien que le Bois du Page ne soit pas dans sa zone d'action, il le fait
tomber par une attaque de flanc. Il ne reste plus qu'à boucher, au moyen
du 2e Bataillon jusque-là en soutien, le trou qui s'est formé entre le
1er et le 3e, puis à céder généreusement le Bois du Page à notre voisin.
La nuit du 4 et la journée du 5 se passent en furieuses contre-attaques
: mais le 15-8 en a vu bien d'autres, il tient.
Maucourt - Soyécourt
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