MATHIAS Pierre Alex André
Ses origines
Pierre MATHIAS est né le 16/09/1889 à Lyon 2e 36 rue des remparts
d'Ainay.
Son père Louis François avait 32 ans et était employé des chemins de
fer.
Sa mère Augustine née DUFEAL avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre MATHIAS mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 4 : brevet.
Sa vie avant la guerre
Recensement Lyon 2e A 1891 - Rue des Remparts -
Recensement Lyon 2e A 1906 - 29 rue Jarente -
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Henri né le 15/10/1891 à Lyon; a été fait prisonnier pendant la
guerre 14 18; voir sa
fiche matricule.
Au moment du conseil de révision Pierre MATHIAS exerçait le métier
d'employé de commerce.
Il est incorporé au 133e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Il réside au 11 rue de l'Arbre sec à Lyon début 1913 puis fin 1913 il
est à Freetown (Sierra Léone).
Ses parents s'installent à Saint Bernard vers 1913.
Liste électorale Saint Bernard 1913.
Recensement Saint Bernard 1921 - Le bourg -
Cimetière Saint Bernard Carré 1 tombe 13.
La guerre
Pierre MATHIAS passe à la 1ere compagnie du 9e bataillon du 4e colonial
le 6/09/1915.
Il est tué le 3/04/1916 à Lihons.
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Historique du 4e Régiment d’Infanterie Coloniale |
dont extraits : Relevé le 25, pour aller occuper un secteur de la
Somme, le régiment est arrêté en route pour servir de réserve lors de
l’affaire de Frise, où il n’a pas à intervenir, puis le 31 janvier il
occupe le secteur de Maucourt qu’il tiendra 19 jours, tenant
continuellement l’ennemi en haleine par ses patrouilles et ses engins de
tranchées. Il est relevé, reste 5 jours à l’arrière et va occuper le
secteur du Bois-Commun et du saillant Philippi, dans la Somme, pendant
10 jours. Pendant un mois, il passe des périodes alternées de six jours,
aux travaux d’organisation et à l’instruction. Puis il remonte en ligne
à Fontaine-lès-Cappy, réussit à faire sauter une mine, et travaille
hâtivement à préparer l’offensive en exécutant tous les travaux
nécessaires et en maintenant l’esprit offensif par des coups de main
fréquents pendant que l’ennemi est obligé de se terrer.
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