Saint Cyr sur Menthon
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BAZONNARD Joseph
BÉGUET Jean
BERNARD Alphonse
BERNOLLIN Jean
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CATHERIN Jean Claude
DECHAUD Paul
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DUBOIS Prosper
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PONTHUS Marie Benoit
POUILLAT Jules
RABUEL Clément
ROZIER Pierre Louis Michel
THIVANT Benoit Alexandre
VOLLAND Laurent






 

 

BAZONNARD Joseph Félix


Ses origines

Joseph BAZONNARD est né le 4/05/1885 à Saint Cyr sur Menthon.
Son père Benoit Félix avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Denise née BERAUD avait 21 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph BAZONNARD mesurait 1.54 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Cyr sur Menthon 1896 - Arringe -



Au moment du conseil de révision Joseph BAZONNARD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il passe au 60e RI le 26/08/1907.
Il est libéré le 25/09/1908.
Il revient à Saint Cyr; il y restera jusqu'à la déclaration de la guerre.
 


Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Arringe -

 - Alphonse Clément né à Saint Cyr sur Menthon le 12/09/1897; marié à Saint Genis sur Menthon le 8/09/1920 avec Marie Hortense PERRET; décédé le 28/05/1975 à Saint Cyr sur Menthon.


Liste électorale Saint Cyr sur Menthon 1914.
 

La guerre


Joseph BAZONNARD est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 22/07/1915 près de Vého (Meurthe et Moselle).
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est blessé le 24/10/1916.
Il décède le 26/10/1916 à Landrecourt (Meuse) à l'ambulance 3/6 secteur 24.
Il est inhumé à la nécropole nationale Landrecourt-Lempire (55 - Meuse) tombe Carré A Rang 3.
 

Historique du 23e RI
Historique du 230e RI

dont extraits : Le 23 à 18 heures ses éléments s'acheminent vers les positions par le Faubourg Pavé, la route d'Etain. le ravin du tunnel do Tavannes, le boyau Belmont et le boyau de l'Etang. La montée est dure, aggravée par de nombreux embouteillages dus à l'énorme quantité de troupes tassées en ce point.

Elle s'accomplit au milieu de l'un des plus formidables vacarmes qu'ait produits la guerre moderne. Un millier de bouches à feu tonnent et hurlent sans arrêt de notre côté.

L'artillerie allemande riposte, mais les oreilles exercées se rendent compte de l'écrasante supériorité de notre feu et ce symptôme est de bon augure. Car il faut le dire, ce n'est pas sans une grosse appréhension que l'on monte en ligne ce soir-là. On sait que les places d'armes sur lesquelles on doit se rassembler sont extrêmement précaires : de simples tranchées, à peine à hauteur d'homme; sans aucun abri ; que l'ennemi se doute du mouvement et de l'heure de l'attaque et une contre-préparation ferait dans nos rangs d'irréparables ravages. La Fortune souriante nous épargna cette aventure et ce ne fut pas la moindre chance de ces quatre journées. L'heure H est, fixée pour le 24 à 11 heures 40.
Le jour se lève dans un brouillard épais, à 11 heures 40 il n'est pas encore dissipé et nos vagues d'assaut sortent de la tranchée sans être aperçues de l'ennemi. C'était à la fois une chance et un risque. Une chance, car elles allaient certainement échapper au barrage ennemi ; un risque, car la direction devenait périlleuse et des erreurs pourraient se produire qui auraient été dangereuses pour le succès de l'opération. Heureusement la minutieuse préparation nous évita ces avatars et en moins de dix minutes nos troupes sautent dans la première position ennemie, capturent toute la garnison et s'installent en vue die leur deuxième objectif.
Quelques heures après, arrive la grande nouvelle : Douaumont est pris, la batterie de Damloup est prise, ordre est donné de poursuivre immédiatement l'avance. Mais pour nous la lutte allait devenir singulièrement plus âpre. Il est concevable que, les d'eux grandies vedettes de ce scénario étant Douaumont et Vaux, la plus grosse quantité des moyens avait été accumulée sur ces deux points ; entre les deux forts et particulièrement en avant du bois Fumin régnait un grand nombre d'îlots de résistance, perdus au milieu d'un dédale de tranchées et dé boyaux. Une préparation d'artillerie moins minutieuse avait laissé subsister la majeure partie de ces organisations et leurs défenseurs se révèlent dès notre deuxième bond, opiniâtres dans leur action. Dès le début de leur progression les deux bataillons sont sous le feu des mitrailleuses ; de plus l'artillerie ennemie commence à s'orienter et arrose les positions que nous venons de conquérir : les pertes commencent à devenir sérieuses.
Le 25, au matin, trouve nos gens accrochés par petites fractions aux nids de résistance qu'il faut réduire.