MEUNIER François Maurice
Ses origines
Maurice MEUNIER est né le 3/12/1891 à Saint Cyr sur Menthon au Logis.
Son père Jean Marie avait 30 ans et était forgeron.
Sa mère Jeanne Marie Claudine née ROZIER avait 26 ans et était
cultivatrice.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice MEUNIER mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1901 - Le Logis -
- Jean Marie Jérôme né le 13/11/1889 à Saint Cyr; marié le 10/05/1919 à
Boz avec Angèle JOUBERT; décédé le 26/11/1970 à saint Cyr sur Menthon.
Son père décède le 14/09/1905.
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Le Logis -
Au moment du conseil de révision Maurice MEUNIER exerçait le métier de
boulanger.
Il est incorporé à la 7e section des commis et ouvriers le 8/10/1912.
Il est nommé caporal le 14/11/1913.
La guerre
Maurice MEUNIER passe au 27e bataillon de chasseurs le 12/05/1916.
Il est blessé grièvement le 11/09/1916 par éclat d'obus alors qu'il
dirigeait une équipe de travailleurs.
Il est amputé de la jambe droite.
Il décède de ses blessures à l'hôpital temporaire 108 d'Amiens le
6/10/1916.
Il a reçu la Médaille militaire et la Croix de guerre avec palme.
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Historique du 27e bataillon de chasseurs |
dont extraits
Le 3 septembre, il relève en pleine action le 363e R. I. en avant
du bois de Hem, sur la route de Cléry à Maurepas, avec la mission
délicate de s'emparer de la crête dite « Observatoire », position
formidable que le Boche tient solidement.
L'attaque a lieu le 4 septembre, en liaison avec le 6e B. C. A. et les
tirailleurs.
A l'heure H, le bataillon, ayant à sa tête son chef, le commandant DE
GALBERT, s'élance comme un seul homme à l'attaque de cette formidable
position et, malgré la résistance du Boche, malgré le tir rasant des
mitrailleuses et les barrages d'artillerie, parvient, après une nuit et
une journée de combats acharnés, à s'emparer de la fameuse crête, la
dépassant légèrement et établissant des lignes aux abords de la lisière
ouest du bois des Marrières.
Nos pertes ont été sévères, mais celles de l'ennemi sont énormes.
Jusqu'au 8 septembre le 27e bataillon reste sur cette position,
résistant à toutes les contre-attaques ennemies sous une pluie de fer.
Passé en réserve dans le ravin des Rjez, il reçoit l'ordre de s'emparer
de Bouchavesnes; l'attaque a lieu le 12, elle est menée par le 28e B. C.
A. appuyé et dépassé par le 27e.
Comme dans les journées des 4, 5 et 6 septembre, l'élan des chefs et des
chasseurs est irrésistible. Le bois des Marrières est franchi, la route
de Bapaume à Péronne est atteinte. Le village de Bouchavesnes est'
enlevé et dépassé après un furieux assaut à l'arme blanche.
Dans cette dure journée, les chasseurs de la 6e brigade ajoutent une
nouvelle page de gloire à celles déjà si nombreuses inscrites au tableau
des chasseurs.
Soumis à une concentration de feux d'artillerie lourde d'une grande
violence, le bataillon se maintient sur le terrain conquis malgré de
violents retours offensifs de l'ennemi.
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